(Boxe) Préparation olympique : Un visa direct pour Tokyo envisagé dès le mois de mai

Cette option est une priorité afin d’éviter la quarantaine en cas de retour au pays

- Publicité -

Richarno Colin et Merven Clair ont repris leur préparation en vue des Jeux olympiques

L’Association mauricienne de boxe (AMB) a, depuis un bon moment déjà, affiché ses ambitions en participant aux Jeux olympiques de Tokyo (Japon), qui ont été reprogrammés d’une année (23 juillet au 8 août). L’objectif sera de décrocher une médaille 13 ans après celle en bronze remportée par Bruno Julie en Chine. Une première étape importante a été franchie avec la reprise des entraînements pour les deux qualifiés, nommément Richarno Colin (-64 kg) et Merven Clair (–69 kg), depuis lundi. L’idée est maintenant de mettre en place une préparation de longue durée à l’étranger, débutant en mai prochain pour mener ensuite les deux boxeurs directement à Tokyo.
Les démarches pour permettre aux boxeurs de retrouver le centre national de Vacoas ayant abouti, l’AMB s’attelle désormais à voir les opportunités existantes afin de doper la préparation des boxeurs, notamment avec des stages et compétitions à l’étranger. Des discussions seront d’ailleurs entreprises en ce sens avec le ministère de l’Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs. C’est la période de mai qui est visée, le temps que les deux boxeurs, aussi bien que les entraîneurs concernés, reçoivent leur deuxième dose de vaccin.

Pour Indiren Ramsamy, il s’agira de travailler astucieusement et constituer ensuite un plan de travail bien établi susceptible de faire bouger les deux boxeurs d’un point à l’autre pour atterrir ensuite directement à Tokyo. Un peu comme cela avait été le cas en 2016, où les deux qualifiés de l’époque, Merven Clair et Kennedy St Pierre, avaient effectué une longue préparation à Cuba avant de rallier Rio au Brésil. « Nous allons concentrer nos efforts dans cette direction. Il faudra donc trouver le maximum de camps d’entraînement de haut niveau et de compétitions si possible », fait-il ressortir.

Aussi, ajoute-t-il, un travail minutieux sera mené avec l’aide du staff technique national, dont le directeur technique national, le Cubain Roberto Ibanez Chavez, afin de trouver le bon filon. Car, dit-il, il est très important de voir les pays qui sont Covid-free ou à un degré moins, qui offrent une certaine sécurité d’accueil au niveau sanitaire. Cela, afin d’éviter, précise-t-il, que les boxeurs et entraîneurs ne se retrouvent ensuite dans une situation compliquée.

Selon le président de l’AMB, il est important que ce projet se matérialise, puisqu’il sera largement dans l’intérêt des deux boxeurs et leur permettra d’arriver à Tokyo dans des conditions optimales. Aussi, fait-il remarquer, cela évitera aux boxeurs la quarantaine obligatoire en cas d’un retour au pays pendant la préparation. « Enchaîner une préparation de haut niveau et venir ensuite passer 14 jours en quarantaine ne vaut pas la peine. Ce sera une perte de temps et loin d’être idéal. Ce n’est pas de cette façon qu’on pourra viser le podium à Tokyo », souligne Indiren Ramsamy.

Par ailleurs, ce dernier se réjouit de la décision de la fédération d’entreprendre des démarches rapides auprès du ministère des Sports, peu de temps seulement après que le pays soit entré en confinement. L’idée était de permettre un accès du gymnase de boxe pour les deux boxeurs et dans le plus bref délai. Ce qui est désormais une réalité depuis lundi. « Nous remercions le ministère pour avoir pris en considération notre demande, et ce, devant l’urgence de la situation. Car, comme je l’ai dit à maintes reprises, il était très important que la préparation olympique reprenne au plus vite et dans des conditions qui lui sont propres. C’est-à-dire au centre national et sous l’œil de nos techniciens. Ce qui se fait à domicile n’a rien de comparable », fait ressortir Indiren Ramsamy.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -