(Budget) Ehsan Juman : « Un budget décomposé »

Le député est d’avis que le budget présenté est un « budget décomposé, qui démontre l’indifférence et le manque de vision du gouvernement » pour le pays. Dans son intervention, il a rappelé que les projets qui avaient été annoncés l’année dernière « reviennent sur le tapis cette année, alors que rien n’a été fait en un an ».

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« Comment le gouvernement peut venir en avant avec un tel budget sans aucune planification dans la présente conjoncture économique. L’année dernière, il avait annoncé la construction de 12 000 maisons, et cette année, il revient avec le même projet. Alors en un an, qu’est-ce qui a été fait ? » demande Ehsan Juman. « Le gouvernement a perdu un an, et c’est maintenant, quand la situation est critique, qu’il compte mettre en place un comité d’implémentation. »

Ehsan Juman a également critiqué la décision d’augmenter le prix des carburants afin de financer la vaccination. « Il y a déjà de l’argent pour le vaccin. Le prix des commodités a flambé. Tout est cher. Le gouvernement veut reprendre de l’argent à un peuple qui souffle déjà. Une fois de plus, les plus faibles seront écrasés », lance le député rouge.
Concernant l’endettement public, il estime que le gouvernement « doit être plus transparent, car la population veut savoir la vérité », dit-il.

« Le gouvernement est en train de maquiller les chiffres et parle d’un loan de Rs 28 milliards auprès de la Banque de Maurice, alors que c’est une avance qu’il faudra rembourser. Il y a toujours une politique de laisser-aller et de gaspillage. Le gouvernement a choisi la voie de la facilité. »

Ehsan Juman a par ailleurs critiqué la façon dont la contamination au Covid-19 est gérée au niveau national. « Dans une véritable démocratie, le ministre de la Santé aurait déjà démissionné. Il y a toujours des morts à l’hôpital de Souillac et il vient dire qu’il gère bien la situation », dit-il. Le député rouge n’a pas non plus manqué de commenter le jugement dans l’affaire Betamax. « À l’heure qu’il est, on n’aurait pas dû être là pour débattre du budget. Un autre gouvernement aurait déjà soumis sa démission. C’est la population qui va payer. Le pays est en danger ! ».

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