Carte Biométrique: le Collectif du 17 mars monte au créneau

Son combat contre la nouvelle carte biométrique est loin d’être terminé. Après les cas de falsification des cartes biométriques, le Collectif du 17 mars craint l’apparition de nouveaux délits. De plus, il compte interroger les candidats à l’élection partielle du 17 décembre au sujet de la carte biométrique.

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« Quel avenir nous attend face à l’utilisation forcée d’un système d’identification biométrique dans une époque où les escrocs seront bientôt des experts en technologie, créant même de nouveaux délits dans le domaine de la cybercriminalité ? » se demande Jeff Lingaya, activiste, dans un communiqué. Selon lui, « l’usurpation d’identité avec l’utilisation de fausses cartes biométriques donne gain de cause au Collectif du 17 mars et à d’autres opposants de la carte biométrique ».

Par ailleurs, pour la prochaine partielle à Quatre-Bornes, Jeff Lingaya souligne que des déclarations filmées des candidats seront prises sans leur carte biométrique. Ils seront interrogés par les membres du Collectif du 17 mars pour mieux connaître leur prise de position sur la question à la veille des élections. « Nous étendons l’invitation à d’autres partis, même ceux faisant partie des gouvernements successifs qui ont pris de mauvaises décisions dans le passé », écrit-il. Par ailleurs, une lettre a été envoyée au Commissaire électoral car, selon Jeff Lingaya, il a accepté la candidature de certains citoyens utilisant toujours leur carte laminée ou un passeport valide. « Le fait que ces candidats prennent part aux élections sans carte biométrique de façon délibérée est une contribution substantielle à la cause, celle d’une option non biométrique pour une pièce d’identité. Cela nous intéresse en tant que collectif ».

Répondant à une question du Mauricien sur la falsification des cartes biométriques, le ministre des TIC, Yogida Sawmynaden, avance qu’il n’a pas encore reçu un rapport de la police à ce sujet. Au courant de la situation, il avance que l’installation de lecteurs de cartes et la mise en place de paramètres pour lutter contre les fraudes pourraient contrer ce fléau. S’agissant des lecteurs de cartes, qui décrypteront les informations contenues sur celles-ci, il indique qu’un travail se fait en ce moment avec Singapour. Une fois tout finalisé, dit-il, le gouvernement ira de l’avant. « Le but est d’éliminer les fraudes ».

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