Chagos : « Nous n’acceptons pas de nous rendre sur la terre où nous sommes nés et de ne pas y vivre »

« Si nous allons aux Chagos, ce sera pour y rester et non pour une semaine ! ». C’est sur ce ton que s’est exprimé Olivier Bancoult, leader du Groupe Réfugiés Chagos (GRC), lors d’une rencontre avec la presse.

- Publicité -

Il tenait à faire connaître la position du GRC suite au dernier communiqué de la High British Commission. Il a ainsi parlé de « malhonnêteté » de la part de Londres. « Le gouvernement anglais a promis 40 M de livres sterling sur dix ans aux Chagossiens. Mais qu’a-t-il fait au terme de deux ans à part trois visites ? » Et d’appeler la communauté chagossienne à « ne pas se laisser diviser face à cette lutte ».

 « Nous ne pouvons accepter de nous rendre sur la terre où nous sommes nés et de ne pas y vivre. Comment accepter que d’autres y travaillent et que nous, nous soyons persona non grata. » Il devait de fait parler de « malhonnêteté » et de « piège tendu » par le gouvernement britannique dans la mesure où, selon lui, suite à l’étude recommandée par ce dernier auprès du groupe KPMG, laquelle a montré qu’il n’y a « aucune barrière quant au retour des Chagossiens sur leurs îles et sur Diego Garcia », le gouvernement britannique « a mis le rapport à la poubelle, même si cela lui a coûté plus de 7 M de livres ».

Olivier Bancoult a ainsi appelé l’ensemble de la communauté des Chagossiens à « s’unir face à cette lutte » et à « ne pas se laisser diviser ». Il conclut : « L’Angleterre continue avec son système de “divide and rule” et de “delaying tactics”. Nous, Chagossiens, ne sommes pas ennemis. Ne vous laissez pas tenter par des visites aux Chagos. »

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -