Challenge : « Olie kas yen ar ladrog syntetik, vinn pran plezir dan lanatir ! » invite Pascal Laroulette

– Le bénévole de Lakaz A : « Content d’avoir choisi comme motto “L’avenir en bleu et vert”, car vu d’en haut, c’est effectivement là qu’est notre salut ! »

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Comme convenu, Pascal Laroulette, citoyen mauricien engagé à divers niveaux, assistant directeur financier dans une compagnie privée et ardent défenseur de la nature, a démarré son “20 peaks challenge in 12 days” au profit de la “halfway home” Lakaz A, de Port-Louis, dont il est l’un des bénévoles. Mercredi, aux aurores, il a ainsi entamé l’ascension du Morne. Et durant ce week-end, il s’attaquera aux montagnes du Lion, du Chat et la souris et de Bambous, avant de commencer à grimper Les Trois Mamelles dès lundi matin.

Jeudi après-midi, du haut du Piton de la Petite-Rivière-Noire, via les plateformes des réseaux sociaux, qu’il utilise pour mieux répercuter son initiative, “20 peaks challenge in 12 days for Lakaz A”, Pascal Laroulette s’est surtout adressé aux jeunes : « Je veux qu’ils réalisent combien les drogues, surtout les nouvelles drogues synthétiques, sont en train de leur bousiller la vie ! » Le jeune homme, qui est bénévole au sein de la structure Lakaz A, à Port-Louis, cette “halfway home”, qui accueille les plus démunis, des toxicomanes, actifs ou anciens, des travailleuses du sexe et des malades du sida, entre autres, connaît bien ce sujet. De fait, son message, adressé jeudi après-midi après avoir gravi le Piton de la Petite-Rivière-Noire, était axé principalement sur « la nécessité pour nos jeunes de comprendre qu’il n’y a pas de réel plaisir dans les drogues ».

Pascal Laroulette résume : « Kifer bizin al rod yen dan syntetik kan kapav gayn pli bel plezir dan lanatir ? » C’est le message qu’il a souhaité partager avec ceux qui suivent son initiative de grimper 20 pics locaux en 12 jours, et ce dans un souci de protéger et valoriser l’environnement. Notre interlocuteur renchérit : « Les drogues, quelles qu’elles soient, font des dégâts sur le corps, le mental, le cœur… La drogue synthétique, on le sait, fait des ravages interminables chez nos jeunes en ce moment. »

À travers son engagement à Lakaz A, cette structure d’accueil du Groupe A de Cassis, ce jeune père de famille dit « en connaître un rayon ». Pascal Laroulette explique : « Quand j’ai commencé ce challenge, le mercredi 8 mai, j’ai eu des frayeurs, des moments de doutes et de petits accidents; cela va sans dire. Mais le plaisir que j’ai eu à réaliser ces épreuves, la satisfaction que j’ai prise en me surpassant, cela m’a donné cette envie de crier à nos jeunes d’arrêter de prendre des drogues ! » Le jeune homme renchérit : « Ces produits sont terriblement nocifs à tous les niveaux… Par contre, la nature nous offre tellement de choses saines, de plaisirs gratuits et immenses ! Pourquoi ne pas en profiter ? »

Revenant sur la dimension écologique de son challenge, Pascal Laroulette déclare : « Quand j’étais suspendu tout là-haut, et que j’ai regardé en bas, je me suis dit que j’avais bien fait de choisir comme motto pour cette aventure “L’avenir en bleu et vert” ! Parce que c’est là que réside notre salut ! » L’ardent militant écologiste élabore : « La nature recèle de toutes les réponses à nos besoins. Il suffit de vivre en harmonie avec elle et d’arrêter de la détruire. »

Depuis qu’il a commencé son challenge, mercredi matin aux aurores, Pascal Laroulette n’a bien évidemment pas été épargné. Quand il a parlé de son aventure au Mauricien, en cette fin de semaine, il devait confier avoir eu « un peu de diarrhée le premier jour », ajoutant : « J’ai été un peu déshydraté. Cela a dû être causé par un fruit que j’ai mangé. » Mais notre interlocuteur était trop enthousiaste pour laisser ce « petit bobo » lui gâcher son plaisir : « J’ai de quoi dans mon sac d’expédition : sérum, eau… Je m’en suis remis rapidement ! »
Pour la petite histoire, il convient de savoir que le fameux sac d’expédition de Pascal Laroulette pèse… 18 kilos ! « C’est ce poids que je soulève chaque jour pour chaque nouvelle ascension. » Mais loin de lui l’idée de s’en plaindre : « J’ai dedans tout le nécessaire pour un camping en parfaite harmonie avec la nature. Par exemple, nous avons campé et décampé dans les bois, sans laisser de traces de cordes ou de nœuds, comme on en voit souvent sur la plage de Flic-en-Flac après que certains y aient été camper. »
Dans le même esprit, « chaque soir, quand nous avons campé ces premiers jours du challenge, nous nous sommes bien gardés d’utiliser des produits qui laisseraient des traces de notre passage », a expliqué le jeune homme. Grimper au plus haut point du Morne mercredi aura été pour Pascal Laroulette « une expérience unique ». Il poursuit : « Il y a un tel feeling qui émane de cette montagne, de par son histoire, les esclaves qui venaient s’y réfugier ou se jeter, par désespoir. J’ai ressenti toutes ces émotions… C’était un moment vraiment unique ! »

Poursuivant son aventure, en début de cette semaine, Pascal Laroulette s’attaquera à la Montagne des Trois Mamelles dès lundi. Puis il poursuivra avec la colline Corps de Garde, le Pieter Both, Montagne Ory et Le Pouce, entre autres. Il réitère son appel « à tout le monde pour soutenir cette aventure en faisant des dons, qui seront versés au profit de Lakaz A, à Port-Louis, que nous allons transformer en centre de référence écologique, en plein cœur de la capitale ». Les dons peuvent être versés sur le compte 000-4451806-17 à la MCB. Il terminera son challenge le 19 mai prochain après avoir gravi la Montagne des Signaux.

« Bravo à l’équipe de soutien ! »
Revenant sur les premiers jours de son périple, Pascal Laroulette explique : « Au plus haut point du Morne, quand je devais effectuer la traversée en cordée, j’avoue que j’ai eu peur… Cela ne m’était jamais arrivé avant et je me suis dit : je fais confiance à Vertical World, à Krish Hurdowar, à la corde ! Et j’ai eu raison. » Notre interlocuteur rappelle que « Vertical World et Hysteria Productions me soutiennent totalement » dans cette grande aventure. « Ce sont des pros. Le document que produit Hysteria au fur et à mesure de ce challenge sera un petit bijou en termes de documentation et d’images. Au sommet du Morne, par exemple, nous avons découvert des plantes endémiques d’une rare beauté. »

À noter que Vertical World, de Krish Hurdowar, assiste Pascal Laroulette dans ses ascensions, tandis que Hysteria Productions réalise un “live testimony” du challenge du jeune Mauricien. « Je les remercie tous chaudement, ainsi que tous ceux qui m’accompagnent et me soutiennent. C’est une formidable solidarité ! »

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