Chinatown : Rs 300 000 au Fonds de solidarité Covid-19

La générosité a primé au sein de la communauté chinoise de Chinatown, qui n’est pas restée insensible face aux répercussions de la pandémie de Covid-19. En effet, ce confinement a généré une forme de réflexion à la fois individuelle et collective, et 172 personnes ont contribué la somme de Rs 300 000 au fonds de solidarité Covid-19, mis en place par le gouvernement.

- Publicité -

Parmi les donateurs, figurent des boutiquiers, des restaurateurs de Chinatown de même que des expatriés chinois vivant à Maurice. Zhao, qui est dans le domaine de la restauration, a aussi voulu apporter sa contribution. Gérant d’un restaurant, il n’a pas été insensible face aux démunis. Idem pour Li, qui est revenu d’Australie et qui se charge au quotidien de distribuer des pows à une dizaine de familles durant la période de confinement. Quant à Yu Feng, travailleur d’usine, il a aussi voulu faire une donation pour aider, du mieux qu’il peut, ceux qui sont dans le besoin, en attendant le retour à la vie plus ou moins normale. M. He, propriétaire d’une compagnie de logistique, souhaite, lui, que sa contribution donne du courage à tous les frontliners, qui mettent leur vie en danger en faisant « du bon travail pour combattre le virus ».

La Fondation Jack Ma (le fondateur du site e-commerce Alibaba) a financé l’envoi de plusieurs cargaisons d’équipements médicaux et de masques en Afrique, dont deux cargaisons à Maurice. La première comprend Rs 20 000 de kits de dépistage du Covid-19, 100 000 masques, ainsi que 1 000 combinaisons de protection destinées au personnel soignant. Des bénévoles de Chinatown donnent aussi de leur temps pour s’assurer que les personnes âgées aient de la nourriture et des médicaments durant ce long temps de confinement.

Chinatown n’a pas chômé durant la pandémie. Avant même que le virus n’atteigne Maurice, une grande campagne de sensibilisation avait eu lieu, notamment sous forme de forums et de discussions à la municipalité de Beau-Bassin/Rose-Hill. Six écoles, de même que les centres commerciaux de Soflo aussi bien que le Caudan, avaient réuni des Mauriciens autour d’une meilleure prise de conscience portant sur cette crise sanitaire, un ennemi invisible qui a déjà fait dix morts à Maurice.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -