CIJ JIOI 2023 à Madagascar : Décision finale dans un mois

Les Maldives sont dans l’incapacité d’organiser les 11es Jeux des Iles de l’Océan Indien (JIOI), conséquence de la pandémie de COVID-19. La décision a été communiquée par Hamed Marzooq, secrétaire général du Comité Olympique des Maldives, mardi, lors de la réunion du Conseil International des Jeux des Iles (CIJ), organisée par visio-conférence. Madagascar, déjà candidate à l’organisation de ces Jeux, s’est officiellement repositionnée. Une décision finale sera prise lors d’une nouvelle rencontre prévue dans un mois, a affirmé le président du CIJ, le Seychellois Antonio Gopal.

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La réunion tant attendue du CIJ a finalement eu lieu mardi et non la veille comme initialement décidé, soit plus d’une année après la fin de la 10e édition des JIOI à Maurice. Alors qu’il devait être question de l’avancée des préparatifs, les membres ont été informés du retrait des Maldives de l’organisation, préférant soit un renvoi pour 2025, soit l’organisation des Jeux de 2027. « Hamed Marzooq m’a d’abord contacté pour me demander de fixer une réunion par visio-conférence. Il m’a dit que le ministre des Sports des Maldives voulait parler aux membres du CIJ en connexion à l’organisation des JIOI de 2023 », déclare Antonio Gopal.

Ce dernier explique que le ministre maldivien a fait un exposé de la situation dans l’archipel et des problèmes économiques rencontrés actuellement par rapport à la COVID-19. « C’est dans ces conditions qu’une demande a été faite pour le renvoi des Jeux en 2025. Le ministre maldivien a ajouté qu’il ne voyait aucun inconvénient à ce qu’un autre pays prenne le relais et que dans ce cas, les Maldives se positionneraient pour les Jeux de 2027 », souligne le Seychellois.

Les Comores ne se sont
pas manifestés

Selon lui toutefois, le CIJ a proposé une réflexion et un délai de six mois aux Maldives avant une décision finale. « Nous ne voulons aucunement nous précipiter, d’où cette proposition. Nous nous sommes consultés sur ce point et entre-temps, le ministre malgache des Sports (Thierry Siteny) a contacté son gouvernement au téléphone. Il a ensuite déclaré que Madagascar se positionnait officiellement pour prendre en charge l’organisation des JIOI de 2023 », fait ressortir Antonio Gopal. Ce n’est d’ailleurs un secret pour personne que Madagascar a toujours aspiré à prendre en charge l’organisation après avoir accueilli, chez elle, les Jeux de 1990 et de 2007.

Toutefois, dit-il, aucune décision finale n’a été prise. « Nous avons demandé à chacun de nos membres de discuter avec leurs gouvernements respectifs avant qu’une décision finale ne soit prise dans un mois. Tout le monde est tombé d’accord sur ce procédé », avance Antonio Gopal. Ce dernier ajoute que les Comores étaient représentés pendant la visio-conférence de mardi, mais n’ont pas fait de demande pour prendre en charge l’organisation. Pour rappel, les Comores avaient fait part de leur intention d’organiser les Jeux de 2015 (Réunion), puis ceux de 2019 (Maurice), sans pour autant obtenir la faveur du CIJ. On se souvient même que ce pays avait boycotté la cérémonie d’ouverture des Jeux de 2015, avant finalement se retirer de toutes les compétitions.

Par ailleurs, Madagascar a proposé, mardi, la tenue d’une réunion du CIJ pour décembre prochain à Antananarivo. Cela dans le but de préciser son intention et de procéder à une visite des infrastructures. Cette proposition n’a toutefois pas été acceptée. « Nous avons d’abord demandé aux Maldives s’ils ne voyaient aucun inconvénient à la démarche malgache avant d’en discuter. Il faut toutefois reconnaître qu’il sera très difficile de se déplacer à Madagascar avec la COVID-19 qui circule toujours. Il ne faut pas non plus oublier qu’il y a une quarantaine de 14 jours à respecter et qui plus est, payante. Dans ces conditions, nous avons préféré faire l’impasse », souligne Antonio Gopal.

Ainsi donc, la prochaine réunion du CIJ sera très suivie, notamment la position qu’adopteront les Comores au regard de l’organisation des Jeux de 2023. Tenteront-ils une ultime démarche et contrarier les plans de Madagascar quand on connaît leur amertume par rapport à ce dossier brûlant ? Réponse dans un mois.

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