Circonscription No 9 : match serré entre le MSM et le PTr

Le match entre l’Alliance Morisien et l’Alliance Nationale oppose en fait le Mouvement socialiste militant (MSM) et le Parti Travailliste (PTr), et les deux formations ont déployé les grands moyens hier pour l’exercice d’enregistrement des candidats.

- Publicité -

Dans un premier temps hier, c’est une foule enthousiaste qui a accompagné les trois candidats de l’Alliance Nationale, l’ancien Vice-premier ministre, Anil Bachoo et ses deux colistiers, Dhiraj Khamajeet et Devanand Ritoo au Nomination Centre Shri Rajiv Gandhi Govt School.

Le trio est en effet à la reconquête de cette circonscription qui était considérée avant les élections de décembre 2014 comme un bastion du PTr. Mais aux dernières élections, celui qui est considéré comme « le roi de l’est » par les travaillistes avait mordu la poussière. Mais dans cette nouvelle conjoncture, la donne a visiblement changé avec les députés sortants Raj Dayal, Pradeep Roopun et Raj Rampertab privés de tickets au sein de l’Alliance Morisien.

Ils ont été remplacés par Sudhir Maudhoo, figure connue politiquement dans cette circonscription pour avoir été pendant longtemps le bras droit d’Anil Bachoo et aussi par deux autres nouveaux, le candidat que le MSM avait choisi pour la partielle avortée de Piton-Rivière du Rempart (No 7), Vikash Nuckcheddy et Deepak Balgobin, ancien Chairman de la Mauritius Housing Company (MHC).

Les trois sont des habitants de la circonscription et ont pour objectif d’empêcher un Labour Revival au No 9 et aussi palier les manquements de leurs prédécesseurs MSM lors de cette élection. D’ailleurs, Sudhir Maudhoo, le chef désigné, affirme que « voter Anil Bachoo serait de cautionner Navin Ramgoolam ».

Les trois candidats du MMM, Chetan Baboolall, Anoop Poonith et Vinay Ancharaz, sont eux aussi très actifs sur le terrain et tente de capitaliser sur « une usure politique » du PTR et de « l’incompétence » du MSM au No 9.

Si certains s’attendaient à une candidature surprise de Raj Dayal jusqu’à la dernière minute, l’ancien ministre ne s’est finalement pas pointé pour les formalités de cette joute électorale.  À entendre le sentiment dégagé par nombreux des 56 788 votants de Flacq-Bon Accueil, il est difficile d’évaluer à ce stade qui sortira gagnant de cette « three-cornered fight » le 8 novembre.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -