Cité Briquetterie : un maçon accuse Polocco d’agression au sabre

Steeve Serret, alias Polocco, qui avait été condamné dans le sillage du procès sur le meurtre de Denis Fine, est de nouveau dans le viseur de la police après que son neveu de 19 ans, exerçant comme maçon, a porté plainte contre lui pour agression.

- Publicité -

Selon le jeune homme, l’incident s’est déroulé lundi à Cité Briquetterie alors qu’il s’est rendu dans la localité pour rendre visite à sa copine. Un peu plus tôt, relate le neveu, une dispute avait éclaté entre son oncle et lui concernant une affaire d’argent.

Selon le plaignant, son oncle lui a fait comprendre que « sa pa pou fini koumsa ». Mais le jeune homme n’a pas tenu compte de cette déclaration, estimant que son oncle était en colère.

Dans la soirée, poursuit-il, il était dans la maison de sa copine quand Polocco, avec un sabre en main, a débarqué. Le maçon n’a pas eu le temps de s’expliquer quand le suspect lui a donné un coup au visage avec le manche du sabre et a tenté de l’assener avec son arme tout en le giflant.

Mais le jeune homme a pu esquiver les coups, même s’il a été légèrement atteint. C’est sa copine qui est venue à sa rescousse en s’interposant entre son oncle et lui. Profitant de la situation, le jeune homme s’est enfui pour chercher de l’aide à la police d’Abercrombie.

Même s’il estime que ses blessures ne sont pas graves, il a souhaité être transporté à l’hôpital. La police lui a remis un formulaire 58 après cet incident. Connaissant le passé de son oncle, le maçon a déposé une plainte formelle contre lui pour agression.

Cette plainte a pris de court l’OPS de la Metropolitan Division, car elle a appris que le principal intéressé avait été condamné à sept ans de prison en 2017 dans l’affaire Denis Fine.

Les enquêteurs comptent solliciter la direction de la prison hier matin pour savoir s’il a été libéré plus tôt vu le temps qu’il a passé “on remand”. Le plaignant, qui a bien précisé le nom de Steve Serret, alias Polocco, dans sa déposition, sera lui appelé à identifier son agresseur sur une photo.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -