« Collective bargaining » avec la CNT : « Pe provok travayer pou desann dan lari »

La quatrième réunion tenue ce mercredi dans le contexte du « Collective bargaining » s’est soldée par des craintes à peine voilée de grève. Recours qui se précise de plus en plus pour les quelque 2 000 employés de la Corporation Nationale de Transport (CNT) si aucun accord n’est trouvé avec leur direction.

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Alors que plane le spectre de la grève générale de 2013, le management de la CNT, les dirigeants syndicaux et leur négociateurs respectifs ont une nouvelle fois tenté de trouver un terrain d’entente face aux demandes des employés.

« C’est une provocation que nous avons reçu. Nous voyons le scénario de 2013 revenir », a averti Reeaz Chutoo, porte-parole des travailleurs, qui s’est dit déçu des retombées de cette rencontre.

Incertitudes.

Le porte-parole a expliqué que les travailleurs se trouvent dans l’incertitude en raison des changements apportés par le gouvernement au réseau de transport à travers l’île. Notamment avec l’introduction du « cashless system », qui devrait affecter l’emploi des receveurs d’autobus, et la mise en opération du Métro express.

Les garanties fournies par le ministre du Transport, Nando Bodha, à l’effet qu’il n’y aurait pas de pertes d’emploi, ne semblent guère rassurer les travailleurs du transport.

Craignant une baisse de leur rémunération, ils demandent une hausse de 28% de leur salaire. « Zot pe provok travayer pou desan dan lari », a constaté Reaz Chuttoo. « Zordi, sel kiksoz ki zot gagne avek minister, se asiz ansam koze ».

Reeaz Chutoo demande que la prochaine réunion se tienne dans le bureau du ministre du Transport.

Ashok Subron, port-parole des travailleurs du transport, a affirmé que ni le gouvernement ni la CNT n’ont donné de réponses escomptées à leurs demandes.

« C’est cette attitude qui a fait que les travailleurs se sont révoltés en 2013 et qu’il y a eu la grève. Nous lançons un appel à Nandho Bodha pour au moins ne pas répéter les actions provoquées par le Parti travailliste et pour ouvrir la porte aux négociations », a plaidé Ashok Subron.


« La situation financière de la CNT ne le permet pas »

Sunil Gopal, Communications and Public Relations Officer de la CNT, a affirmé que les négociations se dirigent vers un « deadlock ». Surtout s’agissant des demandes financières des syndicats.

« Selon le General manager, la situation financière de la CNT ne permet pas à la compagnie de soumettre une proposition en ce sens. Toutefois, nous avons accepté certains demandes qui n’ont pas d’implication financière », a-t-il indiqué.

 

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