Collège Hindu Girls : un licenciement abusif décrié par l’UPSEE

Le secrétaire général de l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE), Munsoo Kurrimbaccus, dénonce « l’abus d’autorité » du manager du collège Hindu Girls.

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Le manager demanderait, en effet, aux enseignants un paiement de Rs 200 pour une place de parking. Le 14 mars, il a licencié une enseignante et head of department de sociologie qui contestait cette demande.

Les membres de UPSEE revendiquent la réintégration de Mme Arvina Poolay sans aucune condition après son licenciement « illégal » et « basé sur une rancune ». L’enseignante serait de plus « la quatrième employée » du collège à « subir les abus du manager », depuis 2018.

Pour l’UPSEE, cette demande d’argent constitue « une action illégale » de la part du manager. Selon Munsoo Kurrimbaccus, la Private Secondary Education Authority (PSEA) soutient également qu’un manager « n’a pas le droit de solliciter de l’argent auprès des enseignant » dans aucun cas de figure.

« Sans raison valable, il a mis à la porte une enseignante et membre de l’UPSEE. C’est une situation très grave. Il est encore temps pour l’association de Hindu Girls de raisonner un manager qui ne comprend rien à l’éducation », affirme le secrétaire général de UPSEE.

L’UPSEE envisage d’organiser une manifestation le 2 avril devant le collège et le 30 avril, durant l’assemblée générale du collège afin de « sensibiliser » les membres de l’association de Hindu Girls Association. Munsoo Kurrimbaccus envisage également de prendre « des actions légales » contre le manager. « Nous n’écartons pas non plus la possibilité d’entamer une grève de la faim devant le collège Hindu Girls », ajoute le secrétaire général.

Les membres de UPSEE se rendront à la CID central et à l’ICAC afin de mettre « un frein aux agissement du manager ».

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