Comité Olympique – Commission des athlètes – Karen Foo Kune : « Je tire ma révérence… »

Après deux mandats en tant que représentante des athlètes au sein du Comité olympique mauricien (COM), Karen Foo Kune, ancienne badiste aujourd’hui parlementaire au sein de l’opposition, tire sa révérence alors que la nomination des athlètes fait polémique. Si elle affirme prendre ses distances du COM, elle promet d’être la voix des sportifs au parlement.

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Après deux mandats, l’ancienne badiste, qui a participé aux JO de 2008 à Pekin en Chine souhaite « laisser la place aux autres. » Ainsi, elle annonce qu’elle ne briguera pas un nouveau mandat. « Mais cela ne veut pas dire que j’abandonne les sportifs. Au contraire ! Je serai leur porte-voix au parlement », dit-elle. Il faut souligner que Karen Foo Kune avait aussi laissé entendre qu’elle était contre la nomination et non l’élection des représentants des athlètes au sein du COM.

Pour l’ancienne n°1 africaine, le combat désormais est tout autre. Il y a quelque temps, elle soutenait dans ces mêmes colonnes que les athlètes devaient être représentés au sein de leurs fédérations. « Les décisions sont prises pour les athlètes. C’est dommage qu’ils ne soient pas partie prenante », se désole-t-elle. Aujourd’hui, son discours n’a pas changé. Au contraire : il est même un peu plus virulent. « C’est quelque chose qui devrait être inscrit dans la Sports Act. »

En outre, elle déplore le manque de considération envers les anciens athlètes, particulièrement ceux ayant participé aux JO. « Le cas d’Arnaud Casquette fait école. Je ne cautionne pas ce qu’il a fait. Mais il y a tant de choses à faire pour un athlète, pour qu’il gère son après-carrière. Une formation serait bienvenue pour éviter que ce genre de situation ne se reproduise. »

Avant de boucler la boucle, elle a tenu à revenir sur les réalisations de la commission des athlètes. L’un des projets qu’elle a pu réaliser a été le programme d’alphabétisation mis en place pour les athlètes et particulièrement les Olympiens. « Selon le feed-back que j’ai eu, ce programme avait toute sa raison d’être. J’espère de tout cœur qu’il sera pérennisé », conclut-elle.

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