Consommation: L’ACIM réclame le contrôle du prix de la viande de bouc

En cette période de l’année, le prix de la viande de bouc a presque doublé sur le marché. C’est ce que dénoncent de nombreux consommateurs. Dans une lettre adressée cette semaine au ministre du Commerce, Ashit Gungah, l’Association des consommateurs de l’île Maurice (ACIM) réclame le contrôle de prix sur la viande de bouc.

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Ces dernières années, nous avons assisté à une augmentation dans la consommation de la viande de bouc, particulièrement chez ceux ne consommant pas de la viande de bœuf. Cependant, l’ACIM note des «abus»de la part des bouchers et revendeurs, principalement en cette période de l’année. En premier lieu, selon des informations recueillies auprès de la Mauritius Meat Authority (MMA), il revient que les différentes parties du bouc sont vendues au même prix, contrairement au bœuf, où les prix diffèrent.

L’ACIM précise également que le prix de vente à la MMA est de Rs 232 le kilo. Sur le marché, la viande de bouc est généralement vendue à Rs 250 le kilo. Or, pendant la période festive, le prix grimpe jusqu’à Rs 275 ou Rs 300 le kilo. « Il est donc néces- saire de contrôler le prix de la viande de bouc », estime l’ACIM. Suivant des consul- tations avec la MMA, l’as- sociation estime que cette viande « pourrait être fixée à Rs 250 le kilo ».

Par ailleurs, un consommateur qui a approché Le Mauricien hier témoigne que la viande de bouc se vendrait actuellement à Rs 500 le kilo chez certains bouchers. L’homme invite les autorités à prendre les mesures appropriées afin de ne pas pénaliser les Mauriciens en cette fin d’année. « Quand il y a certaines fêtes, on voit des ministres venir à la télé pour annoncer que le prix du bœuf a baissé. Mais là, c’est quelque chose qui concerne toute la population. Pourquoi on ne fait rien pour mettre de l’ordre sur ce mar- ché ? » se demande-t-il.

 

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