Contrôle des prix : La CAP réclame des consultations

À la suite de l’annonce du ministre du Commerce, Soodesh Callichurn, à l’effet que les prix de certains produits – comme les grains secs, le lait infantile et les sardines en conserves, entre autres – seront désormais contrôlés, la Consumer Advocacy Platform (CAP) demande que le ministère initie des consultations avec les associations des consommateurs, « avant que le système ne soit mis en place, pour éviter qu’il ne connaisse le même sort que l’Observatoire des Prix, en 2012 ».

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Dans une lettre adressée au secrétaire permanent du ministère du Commerce et de la Protection des consommateurs, Mosadeq Sahebdin, président de la CAP, précise qu’il adhère à la mise en place de ce système de contrôle des prix. Outre sa requête concernant ces consultations préalables, il réclame aussi une rencontre du National Price Consultative Council en vue de définir les objectifs, la procédure opérationnelle ainsi que les modalités pour le suivi des prix.

La CAP suggère au ministère d’assurer que les consommateurs ainsi que les opérateurs économiques « comprennent clairement » le rôle et les objectifs du système proposé de contrôle des prix « afin que l’intérêt ne serve pas à des fins publicitaires ou pour la promotion de supermarchés spécifiques ». Selon Mosadeq Sahebdin, l’un des objectifs du système proposé devrait être « d’assurer la concurrence entre les commerçants et, ainsi, de permettre aux consommateurs de faire un choix intelligent ». En outre, le système de contrôle des prix devrait permettre aux autorités de déterminer si les prix sont raisonnables ou excessifs par rapport aux prix du marché mondial.
Sur le long terme, le système de contrôle devrait également permettre d’identifier l’existence ou non de pratiques anticoncurrentielles, telles que “l’abuse of dominant position”. Enfin, l’association de défense des consommateurs estime que le système proposé devrait fonctionner en collaboration avec la Competition Commission, « cette dernière étant plus au fait des questions de concurrence et opérant sous l’égide du ministère du Commerce ».

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