Coupable d’attentat à la pudeur : Des travaux communautaires envisagés pour le Père Moctee

La magistrate Ida Dookhee-Ramburrun demande une enquête sociale des Probation Officers, qui devront soumettre leur rapport le 25 septembre.

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Le Père Joseph Mario Moctee, reconnu coupable sous trois accusations d’attentat à la pudeur sur mineur, a comparu en Cour intermédiaire ce matin pour prendre connaissance de sa sentence. La magistrate Ida Dookhee-Ramburrun a cependant demandé une enquête sociale sur le prêtre afin de voir si ce dernier est apte à effectuer des travaux communautaires. Les Probation Officers devront soumettre leur rapport le 25 septembre.

Le Père Moctee avait été reconnu coupable sous trois accusations d’attentat à la pudeur sur mineur. La poursuite, représentée par Me Yushra Nathire Beebeejaun, avait lors des plaidoiries recommandé « une peine de prison de quatre ans » pour ces délits, soutenant que le prêtre était considéré « comme un “role model” pour la victime » et qu’il « a violé la confiance que celle-ci avait placée en lui, abusant de son statut pour arriver à ses fins ». La magistrate Ida Dookhy-Rambarrun avait reconnu coupable le père Joseph Mario Moctee des trois accusations d’attentat à la pudeur retenues contre lui. De son côté, le Père Moctee s’était adressé à la cour. « La cour m’a trouvé coupable. C’est la justice des hommes. Je clame toujours mon innocence. Devant Dieu je suis innocent. Si j’étais coupable, j’aurai demandé la pire des sentences », a-t-il avancé.

Dans son réquisitoire, la poursuite avait avancé que « la peine de prison maximale pour ce délit d’attentat à la pudeur est de dix ans ». Rappelant les faits, elle avait soutenu que l’adolescent « avait du respect pour le père, qui était son “role-model” et qui était censé inculquer de bonnes valeurs aux plus jeunes ». Et d’ajouter : « L’accusé a violé la confiance que le jeune avait en lui et a abusé de sa position d’autorité envers le plaignant. »

La poursuite devait aussi demander de prendre en considération l’écart d’âge entre le religieux (57 ans) et la victime (14 ans) au moment des faits. Ainsi, pour la poursuite, une peine de prison est ainsi recommandée.

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