Cour de Mahébourg : enquête judiciaire instituée dans l’affaire Éléana Gentil

La mort d’Éléana Gentil, 11 ans, avait créé l’émoi à Cité Anoska en 2015. Depuis, des questions posées sont restées sans réponse et, jusqu’à l’heure, personne n’a été condamné devant la justice pour le meurtre de la fillette.

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Afin de faire la lumière sur cette affaire, le Directeur des poursuites publiques (DPP) a ainsi initié une enquête judiciaire en cour de district de Grand-Port. Le principal suspect, Jonathan James Ramasawmy, fait face à une accusation provisoire de meurtre dans cette affaire.

L’enquête judiciaire instituée par le DPP dans le cadre du meurtre d’Éléana Gentil, perpétré en avril 2015, sera appelée pour la première fois ce 28 novembre, soit quatre ans après ce meurtre non élucidé.

Près de 70 témoins ont été assignés pour revenir sur les circonstances entourant cette affaire.

L’on trouvera ainsi des membres de la famille d’Éléana Gentil, des officiers de police ou encore le médecin légiste ayant pratiqué l’autopsie du corps de la fillette.

Un premier suspect avait été arrêté dans cette affaire, soit Arnaud Boodram, un agresseur sexuel récidiviste. La charge provisoire de meurtre qui avait été retenue contre lui avait toutefois été rayée par le tribunal de Port-Louis faute de preuves scientifiques.

À ce jour, l’enquête de police a abouti à l’arrestation d’un deuxième suspect le 8 juillet 2015.

Jonathan James Ramasawmy, 26 ans, un cousin éloigné de Mirella Gentil, la mère de la victime, est ainsi inculpé provisoirement du meurtre d’Éléana Gentil. Le jeune homme avait même participé à une battue pour retrouver la fillette après que sa disparition a été signalée.

L’enquête judiciaire aura ainsi pour but d’apporter des éclaircissements sur ce meurtre et déboucher par la suite sur d’éventuelles charges formelles contre le principal suspect. Il avait été arrêté car le rapport du Forensic Science Laboratory (FSL) avait confirmé que son ADN avait été retrouvé sur le lieu du crime.

Pour rappel, Éléana Gentil, une habitante de Cité-Anoska, 16e Mille, âgée de 11 ans, était portée manquante depuis le 5 avril 2015. La dernière fois qu’elle avait été aperçue, elle se trouvait à une fête organisée chez sa tante, non loin de son domicile.

Dix jours plus tard, son corps avait été retrouvé dans un état de décomposition avancée dans un ‘chassé’ à Lapeyre, à l’entrée de Nouvelle-France. Une autopsie avait attribué son décès à une fracture du crâne. Le médecin légiste avait aussi privilégié la thèse de l’agression sexuelle.

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