(Cyclisme) Post-Covid – Comment la FMC a rebondi après la crise sanitaire

Au milieu de la crise sanitaire qui a frappé le pays, la Fédération mauricienne de cyclisme (FMC) a été l’une des rares fédérations à tenir ses engagements vis-à-vis des coureurs. Certes, il a fallu du temps pour que la machinerie se mette en place, mais les coureurs ont été actifs, avec des courses virtuelles via l’application Zwift.

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Le cyclisme mauricien se préparait à accueillir le gratin africain en mars dernier. Mais la pandémie de Covid-19 a forcé le gouvernement à fermer les frontières, laissant du coup la FMC sur sa faim quant à l’organisation des championnats d’Afrique de cyclisme sur route. « Nous n’avons aucune visibilité sur l’ouverture des frontières ou sur un éventuellement confinement des coureurs africains qui viendront à Maurice », disait Lawrence Wong vers la fin du mois de mars.

Or, depuis, entre les négociations pour la reprise des compétitions et la levée du confinement, la FMC n’a pas chômé. Entre les compétitions virtuelles sur Zwift, histoire de garder ses licenciés actifs, et les planifications pour relancer les choses une fois la levée du confinement, le comité directeur a aussi gardé en ligne de mire ses plus ambitieux projets. Ainsi, mardi dernier, lors de la présentation du calendrier, Lawrence Wong, Jean-Philippe Lagane et Hans Brasse ont dévoilé les projets de la fédération pour l’année prochaine.

Le plus ambitieux de ces projets reste le centre d’excellence qui devrait se situer en France. Mais plus que cela, la FMC peut se targuer de devenir un « cas d’école » pour le sport mauricien. C’est en effet la première fédération à avoir mis sur pied un tel objectif. « En fait, il s’agit d’avoir un plus grand nombre de coureurs à l’extérieur. De là, il est plus facile de bouger pour l’Afrique. »

C’est avant toute chose une question économique qui a motivé la décision de la FMC. « Avec le même budget, nous pouvons accommoder une quinzaine de coureurs en France plutôt que de les faire bouger d’ici pour aller en Afrique », dit-il.

La FMC a aussi imaginé un scénario où l’actuel DTN, le Français Michel Thèze, agirait comme consultant. En fait, cette situation est déjà actée, et il aura la charge de former les entraîneurs mauriciens. « L’idée est de donner plus de temps aux entraîneurs mauriciens de s’exercer. À court terme, Michel reste en poste jusqu’au Tour de Maurice (14-17 octobre). À moyen et long termes, le plan est tout autre. »

Dans le premier cas, deux ou trois entraîneurs travailleront sous sa direction pour s’aguerrir. Dans le deuxième, que le Français « partage ses connaissances aux Mauriciens », conclut le président de la FMC.

Tour : les parrains pas encore démarchés

Alors que le Tour de Maurice 2020 s’annonce comme une course régionale, la FMC doit encore contacter d’éventuels parrains pour une association avec l’épreuve phare de son calendrier. De l’aveu même de Lawrence Wong, il faut encore trouver des partenaires. « Nous n’avons pas encore contacté les éventuels sponsors. » Pourtant, il semble confiant de pouvoir en enrôler quelques-uns. « Ce Tour ne sera pas forcément ambitieux. Mais nous avons eu besoin, comme les coureurs, d’avoir un objectif cette année. D’où la raison de le tenir sur quatre jours », a-t-il ajouté.

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