(Débats budgétaires) Sudhir Sesungkur : « Nous voulons gérer l’excès de nos réserves »

L’utilisation des réserves de la Banque de Maurice a été évoquée par le ministre des Services financiers, Sudhir Sesungkur, vendredi soir lors de son intervention sur le budget. « Nous voulons gérer l’excès de nos réserves », dit-il, avant de faire ressortir que la gestion de ces réserves est une autre réforme qu’apportera le gouvernement. Selon lui, cette mesure est « une autre innovation ».

- Publicité -

Sudhir Sesungkur fait ressortir que c’est une « sound managing practice » de gérer ses réserves « de bonnes manières ». Commentant le budget, il avance que « nous devons être fiers des réussites qui ont été accomplies par le gouvernement jusqu’à présent ». Il poursuit : « Nous avons travaillé dur, malgré les défis. » Pour le ministre, le budget « fait souffler un vent nouveau au niveau de la politique ».

Lors de son intervention, Sudhir Sesungkur a également été très critique envers le MMM qui, selon lui, « est plus faible que jamais ». Pour lui, « le MMM a les mêmes arguments chaque année en parlant du budget ». Intervenant après le député Reza Uteem, le ministre des Services financiers en a profité pour s’en prendre à ce dernier. Qualifiant les critiques de Reza Uteem de « petites », il estime que le député est « désespéré avec de tels arguments » qui, dit-il, l’ont « choqué ». Il reprend : « Reza Uteem est ainsi parce que son leader lui a dit qu’il ira seul aux prochaines élections. Il est aigri. » Pour le député, le MMM « critique, mais n’a jamais de propositions concrètes ».

- Publicité -

Le dossier des Chagos et la venue du pape sont deux sujets ayant permis au ministre de lancer ses piques contre l’opposition. Selon lui, « les membres de l’opposition sont restés froids et silencieux », continuant : « Ils n’ont pas voulu être patriotes sur les Chagos et le pape. » Et de critiquer le MMM pour « le financement de Rs 10 millions obtenu de la BAI ».

Au sujet des indicateurs économiques, Sudhir Sesungkur a défendu le gouvernement en soutenant que « ce sont les chiffres de Statistics Mauritius qui sont utilisés ».

- Publicité -
EN CONTINU
éditions numériques