Débats sur le Social Contribution and Social Benefits Bill CSG : dialogue de sourds dans l’hémicycle

Paul Bérenger : « Une escroquerie historique sur le dos des jeunes et des générations à venir »

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Comme cela avait été le cas pour le budget, les débats ajournés par Alan Ganoo à mardi prochain, avec l’intervention de Paul Bérenger à 22h22

Avec 12 des 15 parlementaires intervenant sur le Social Contribution and Social Benefits Bill, c’est un véritable dialogue de sourds qui prévaut au sein de l’hémicycle. La majorité gouvernementale semble nullement être intéressée à prêter une oreille attentive aux propositions de l’opposition « to put on hold » l’adoption de ce texte de loi, signant l’acte de décès du National Pensions Fund, compte tenu que la Cour suprême est appelée à se prononcer sur trois cas relevant de la constitutionnalité de cette démarche. D’autre part, comme lors des débats sur le budget, les travaux ont été ajournés à 22h22, soit à la fin de l’intervention du leader du MMM, Paul Bérenger, laissant le champ libre à quatre membres du Front Bench du gouvernement pour conclure les débats de mardi prochain.

Après avoir demandé l’ajournement des débats, le ministre Alan Ganoo a essuyé un sonore « lâche » de la part de Paul Bérenger, victime de ce qui est présenté comme une nouvelle mesquinerie parlementaire entre les mains du gouvernement. À l’ajournement, le député Rajesh Bhagwan est intervenu pour attirer l’attention du Premier ministre, Pravind Jugnauth, absent de l’hémicycle, sur les appréhensions des habitants d’Albion suite à l’agression d’une habitante hier après-midi avec une arme à feu.

Intervenant sur le projet de loi, Paul Bérenger a souligné que « la mise en place de la Contribution sociale généralisée est une arnaque massive, une escroquerie historique sur le dos des jeunes, une escroquerie électorale sur le dos des gran-dimounn ». Et d’ajouter que « toute une population a été bernée et est maintenant assise sur une bombe à retardement ».

Au début, le leader du MMM avait souligné qu’avec ces changements, alors que ce qui avait été promis était que la pension de vieillesse serait de Rs 13 500 à la fin de ce mandat, « personne n’avait dit un mot sur la mort, la disparition et la destruction du NPF, qui détient des milliards et des milliards ». Il ajoute : « Personne n’avait dit qu’au nom de la CSG, on tuerait le NPF. Personne n’avait dit que la pension de vieillesse allait être gelée à Rs 9 000. Personne n’avait dit que l’âge de la pension allait passer à Rs 65 ans. »

Poursuivant, Paul Bérenger affirme : « On a leurré les petits salariés. On a piégé les Self-Employed. Le piège a été les Rs 10 000 de mars 2020, avec 226 758 Self-Employed piégés. Je conseille au gouvernement de faire très attention à la réaction des Self-Employed. »

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