Décès d’un bébé « brutalisé » : le couple de nouveau face à la justice

Le jeune couple, soupçonné du meurtre de leur bébé, âgé de deux ans, comparaîtra devant la cour de district de Curepipe sous une accusation provisoire de meurtre, ce lundi 16 novembre.

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Le couple a été arrêté, pour rappel, à la suite d’une déclaration d’un proche de la famille. La plaignante a allégué avoir vu des ecchymoses sur le front et la joue de l’enfant. La mère de la victime, âgée de 26 ans, aurait indiqué que l’enfant se serait blessé en tombant.

Alertée, la police s’est saisie de cette affaire. L’autopsie pratiquée a attribué le décès de l’enfant à un « acute Peritonitis following Traumatic Bowel » indiquant que la victime avait été brutalisée.

Peu après son arrestation, le beau-père de l’enfant, Sheik Mohammed Azar Sobratee, 22 ans, est passé aux aveux dans les locaux de la Major Crime Investigation Team (MCIT) en déclarant : “Zanfan la pa ekoute. Li fer dezord.”

Dans une brève déclaration, le suspect a soutenu avoir donné des claques et des coups de bâton à l’enfant “pour lui donner une correction.” Et d’ajouter que la scène s’est déroulée devant sa compagne. Il a également fait ressortir que la mère a transporté le petit à l’hôpital où elle a allégué qu’il se serait fait mal en tombant.

La mère de l’enfant a été placée en détention. La police l’accuse d’avoir caché la vérité pour protéger son compagnon.

Dans un premier temps, le personnel soignant n’aurait pas contredit cette version des faits en l’absence d’ecchymoses sur le corps du petit. Néanmoins, le Police Post de l’hôpital Nehru avait été mis au courant de l’admission du petit, jeudi.

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