Dès cette semaine : Les premiers légumes importés aux points de vente de l’AMB

Les premières cargaisons de légumes importés par l’Agricultural Markering Board (AMB) pour pallier le manque sur le marché seront disponibles dans les points de vente de l’Office des Marchés dès cette semaine. Les premiers choux importés d’Inde et les premières carottes venues d’Afrique du Sud sont déjà arrivés. En attendant que soient acheminées les premières cargaisons de haricots verts d’ici à la fin de la semaine.

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Pour prévenir toute pénurie dans la perspective, surtout, de la célébration des deux importantes faites religieuses que sont le Cavadee est prévu le 8 février et le Maha Shivaratree le 21 du même mois, les autorités ont décidé de permettre l’importation de ces trois cultures maraîchères qui se font les plus rares en ces jours d’intempéries. Il a ainsi été demandé à l’AMB d’importer 50 tonnes de choux, 50 tonnes de carottes et 15 tonnes de haricots verts. En vue d’assurer que les prix de vente de ces produits importés restent à la portée du plus grand nombre, c’est l’Office des Marchés qui se chargera lui-même de les commercialiser à travers ses points de vente dans les principaux marchés de l’île.

Par ailleurs, même si le passage en cette fin de semaine de la tempête tropicale Diane n’a pas eu d’incidence additionnelle sur les cultures maraîchères, la pénurie de légumes commence toutefois à se faire sentir sur le marché. Ainsi, à la foire municipale de Plaisance hier matin, vendue à Rs 35 le demi-kilo, la pipangaille se faisait rare, alors que les haricots verts n’étaient pas visibles sur les étals. Il en est de même du voême. Vendue à Rs 50-60 la livre, la pomme d’amour n’était d’autre part pas de la meilleure qualité. Il en était de même du cresson (Rs 15-20 la petite botte rabougrie), ainsi que des carottes (Rs 30-35 le demikilo). Idem pour le concombre (entre Rs 20-30 l’unité).

Mais la palme des prix à la hausse revenait, hier à Plaisance, au lalo, qui s’affichait à Rs 100 le demi-kilo. En cette période d’intempéries, les ménagères doivent donc prendre leur mal en patience et, surtout, souhaiter que de nouvelles périodes de pluies abondantes ou de vents cycloniques ne s’abattent sur l’île. En attendant l’arrivée de l’hiver austral à partir de la mi-mai, quand le climat deviendra bien plus propice pour la bonne pousse des cultures vivrières.

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