Dr Deoraj Caussy : « Même si le risque est de 1/1000, il faut en permanence avoir un plan d’action »

Le Dr Deoraj Caussy, épidémiologiste et virologue, a été très sollicité par les médias pendant la crise sanitaire, ce qu’il dit avoir fait « par amour et passion », comme il le confie dans l’interview qu’il nous a accordée. Selon lui, « lorsqu’on a vécu des épidémies antérieures, que l’on a la connaissance de la maladie et qu’il y a un risque que les gens soient induits en erreur faute d’information », il est une « obligation morale d’éduquer le public et les décideurs politiques de manière à orienter la politique de la santé dans la bonne direction ». L’expert insiste aussi sur l’importance d’un plan de vaccination, mais plus encore à la « prudence », même si l’on obtient les vaccins. « Il faut continuer à pratiquer les gestes barrières et éviter les grandes foules. Écoutez les informations à Maurice et à travers le monde ! »

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Dr Deoraj Caussy, vous avez été très actif dans les médias, qui vous ont beaucoup sollicité pendant cette année, surtout dans le contexte de la COVID-19, et vous avez parlé avec beaucoup de passion. Pourquoi cette activité ?
Je l’ai fait par amour, par la passion bien sûr. C’était surtout pour moi l’occasion d’un partage de connaissance. Lorsqu’on a vécu des épidémies antérieures, lorsqu’on a la connaissance de la maladie et qu’il y a un risque que les gens soient induits en erreur faute d’information, c’est une obligation morale que d’éduquer le public et les décideurs politiques de manière à orienter la politique de la santé dans la bonne direction. Je l’ai fait également parce que je suis acharné de la recherche dans ce domaine. J’ai suivi beaucoup de virologues et d’épidémiologistes qui m’ont donné une formation que je mets en œuvre jusqu’à présent et qui m’ont appris que dans la vie, il faut toujours poser des questions. C’est d’ailleurs le rôle d’un vrai scientifique. Il doit faire une investigation et, comme c’est le cas en épidémiologie, il doit suivre les séquences et la façon dont les événements sont répartis en temps, lieu et personnes avant de tirer des conclusions. On fait alors une hypothèse. J’ai hérité cette pratique de mes professeurs en virologie dont certains ont enseigné jusqu’à l’âge de 85 ans.

Quelle est votre formation ?
Je suis un scientifique et j’ai comme virologue au laboratoire de Candos le Dr Nand Pyndiah qui était mon tuteur. Je suis parti en Grande-Bretagne et j’ai étudié la virologie pour travailler avec la variole avant de partir pour le Canada où j’ai passé dix ans à l’université pour faire mon master et mon doctorat en science médicale. J’ai été formé par des professeurs de haut niveau, qui ont formé des épidémiologistes aux États-Unis, et qui nous ont enseigné à toujours poser des questions. Une épidémie est une opportunité de faire la formation des jeunes. On leur montre comment faire des investigations, comment poser des questions, comment chercher la réponse et proposer une hypothèse. J’ai beaucoup d’élèves à Maurice qui sont des médecins, des inspecteurs sanitaires, des infirmiers qui sont dans le domaine médical et paramédical. Ils s’attendaient à ce que je fasse un exposé de manière à mettre l’épidémie en perspective. Ils recevaient des informations de différentes sources, Internet ou de différentes personnes et ne savaient pas où était la vérité et qu’est-ce qui était une “fake news”. J’ai fait des analyses à l’intention de mes élèves qui les ont beaucoup appréciées. J’ai fait cela toute ma vie. J’ai travaillé pour l’Organisation mondiale de la Santé et j’ai fait l’Afrique, l’Asie, l’Europe, les îles du Pacifique et des Caraïbes. C’était une contribution pour l’humanité. Alors pourquoi pas pour mes concitoyens, pour mes compatriotes ? Je suis mauricien après tout. C’était une contribution morale qu’il fallait faire. Bien entendu, lorsque vous parlez la voix de la vérité, cela risque toujours d’être mal interprété par certaines personnes qui vous accusent d’être motivé politiquement ou d’avoir des ambitions personnelles. Or c’est tout à fait le contraire. Ma seule ambition était de conscientiser les gens, faire de la formation pour les jeunes. Je continuerai à le faire.

Comment situez-vous la COVID-19 par rapport à d’autres virus que vous avez connus durant votre carrière ?
C’est un virus qui nous a pris au dépourvu. On ne s’attendait à ce qu’une pandémie puisse sortir de la famille des coronavirus. On a été un peu naïf puisqu’on pensait surtout qu’une épidémie serait liée à la grippe ou Ebola. Mais il a fallu se rendre à l’évidence que le coronavirus est une grande famille dont certains membres sont responsables de la gastro-entérite, la plupart sont à l’origine des maladies respiratoires. Cette famille de virus nous a déjà donné le SARS (Syndrome respiratoire aigu sévère) en 2003. Cela avait fait des fracas à travers le monde. Le virus a disparu par la suite. Il y a eu ses cousins au Moyen-Orient qui étaient associés avec le chameau. Ce virus n’était pas banal. Des Sud-Coréens qui travaillaient en Arabie saoudite étaient exposés à ce virus et au retour dans le pays, ils ont créé une urgence sanitaire dans le pays avec un taux élevé de mortalité. Au début de l’apparition de la COVID-19, l’OMS nous a fait croire ce virus était normal chez les animaux. À Maurice, au début, nos décideurs considéraient ce virus comme banal. Lorsque la presse m’avait interrogé, j’avais fait comprendre qu’il fallait mettre ce virus en perspective. Il pourrait muter et changer et faire des fracas à Maurice. J’ai suivi la progression de la maladie et j’ai écrit à ce sujet pour faire ressortir que vu l’ampleur que prenait le virus, il était clair qu’il se transmettait par voie respiratoire. J’ai écrit des articles pour expliquer la situation et faire comprendre qu’un virus qui se transmet par gouttelettes se transmet également par voie respiratoire et qu’on ne peut pas distinguer les deux.
Ensuite, on s’est rendu compte qu’il y avait des personnes porteuses du virus mais qui n’avaient pas les symptômes. Ce qui est normal. En fait, il fallait voir le virus comme une pyramide avec en haut les personnes avec des infections sévères, plus bas les personnes avec des symptômes moins sévères et à la base, des personnes qui sont infectées mais qui n’ont pas de symptôme.

C’est également le cas pour les poliomyélites. À l’époque, l’OMS estimait que le masque n’était pas indispensable. Pour ma part, j’avais insisté sur la nécessité de porter les masques et sur la nécessité de tester le maximum de personnes pour détecter les asymptomatiques avant de dire qu’il n’y a pas de cas de COVID. C’est comme l’iceberg qui est caché. À l’époque, j’avais fait trois propositions, à savoir qu’il fallait tester les asymptomatiques, qu’il fallait porter les masques et avoir un plan de mise en œuvre bien rodé accompagné de l’effectif nécessaire.

Il y a toujours des spéculations sur l’origine du virus. Certains pensent que c’est “man made”. Qu’en pensez-vous ?
Moi, j’épouse les hypothèses scientifiques. Il est normal qu’un virus évolue des animaux. Il traverse la barrière du domaine animal pour venir dans le domaine humain.

Est-ce que cela se produit souvent ?
Oui. Il y a eu Ebola, les familles des MERS (Middle East Respiratory Syndrome) qui vient des chameaux, Nipah qui vient des chauves-souris, lassa fever qui vient des souris, le VIH était présent chez les singes et était connu comme SIV. Il y a eu le VIH 2 qui n’était pas très virulent. Par la suite, il y a le VIH 1 qu’on connaît maintenant.

Le virus est donc une particule intelligente ?
Le virus est un parasite obligatoire qui a besoin d’une cellule vivante pour se répliquer. Il affecte toute sorte de vie.

La COVID-19 est passée d’un stade d’épidémie en Chine pour devenir rapidement une pandémie, qui a affecté le monde entier. Comment expliquez-vous cela ?
Nous vivons à l’ère de la mondialisation. On peut manger quelque chose à Maurice, être contaminé et arriver le même jour en Angleterre où on contaminera d’autres personnes. Les voyages, le nombre de croisières qui existe, le commerce de marchandises, les touristes qu’on voit partout dans le monde facilitent la transmission des virus.

Plus d’une année après son apparition, le virus est toujours actif dans le monde. Pourquoi n’a-t-on pas réussi à le maîtriser ?
Il y a des pays qui l’ont maîtrisé. D’autres n’ont pas réussi à le faire. Le virus s’adapte. Il fait la première vague. Il fait ensuite une adaptation biologique. On ne peut faire une culture du virus sur des cellules facilement. Les gens qui ont vécu des pandémies précédentes ont réagi tout de suite. Je ne vous dis pas qu’ils n’ont pas payé les conséquences. Mais les conséquences ont été moindres. La Thaïlande et Taïwan sont des pays qui ont payé un gros prix durant la grippe aviaire. Sa manifestation y a été sévère. Ils avaient appris qu’il fallait garder une distanciation sociale et avoir des masques. Singapour avait payé un gros prix durant la vague du SARS en 2003 et avait mis un plan d’action. Ils ont mitigé l’impact négatif. La Nouvelle-Zélande avait un plan de pandémie auquel j’avais contribué. À l’époque, on avait calculé les effectifs nécessaires, les masques, etc. Ce plan n’a pas été mis dans un tiroir, ils l’ont mis en œuvre tout de suite. Lorsque j’avais recommandé le port des masques, on m’avait ridiculisé. Cela a été le cas lorsque j’avais dit qu’il fallait tester les cas COVID. Maintenant, le port du masque est devenu la norme. On fait les tests pour les personnes asymptomatiques. Ce qui est bien.

Le confinement a donc été bénéfique dans le contrôle du virus ?
Le danger est toujours là. On a isolé la transmission. Lorsqu’on a fait le lockdown, on a cassé la chaîne de transmission parce que si les personnes ne se rencontrent pas, les porteurs du virus n’arrivent pas à le transmettre. Ils sont guéris par eux-mêmes et c’est fini. Après un mois, le virus est autodétruit. Le virus ne vit pas longtemps à moins que vous soyez un porteur chronique. La critique est aisée mais l’art est difficile. Mais si je vous préviens que vous descendre une pente abrupte, qu’il vous faut vérifier vos freins et vous assurer et que votre véhicule fonctionne, vous risquez d’avoir à tirer le frein à main pour vous arrêter brusquement. Est-ce que c’est la meilleure façon d’arrêter un véhicule ? Si dès le début on avait eu un plan d’action, si on avait porté des masques, qu’on avait testé les asymptomatiques, peut-être qu’on n’aurait pas eu de lockdown qui a des effets économiques, sociaux et sanitaires très négatifs. On est en train de vivre toutes ces conséquences. Il ne faut pas oublier qu’on a eu dix morts dont notre Bruno Cheong avec qui on avait travaillé pour la grippe H1N1.

Le port du masque et la distanciation sociale doivent-ils être appliqués rigoureusement ?
Le masque est un des moyens de protection les plus efficaces disponibles en ce moment. Pour revenir à la situation à Maurice, après le lockdown, le virus s’est autodétruit et les personnes contaminées ont guéri. Ce qui fait qu’en fin de compte on ne peut pas savoir le nombre de personnes qui ont été positives au plus fort de la pandémie à Maurice. À ce jour, le danger est diminué mais il n’est pas éliminé parce que nous avons toujours des ressortissants qui arrivent et nous avons vu les failles qui existent dans le protocole. Il y a eu des gens qui sont sortis de quarantaine pour aller rencontrer la famille. Il y a des gens qui sont asymptomatiques et qui ont pris des raccourcis. Pour toutes ces raisons, le danger est omniprésent bien que son ampleur ne soit pas comme auparavant. Tant qu’il y a ce virus dans le monde, aucun pays n’est “safe”.

Il y a une forte pression pour ouvrir les frontières. Comment procéder à votre avis ?
C’est une question sur lesquelles tous les gouvernements du monde n’ont pas encore apporté de réponses. Les frontières entre les États-Unis et le Canada sont encore fermées, sauf pour le business. Il est vrai que des pays comme le Canada et les États-Unis peuvent rester fermés pendant des années sans avoir de grands problèmes. Ils ont une consommation interne importante. Toutefois, des pays comme l’Allemagne, la France ont accepté d’ouvrir leurs frontières. Il n’y a donc pas une réponse universelle. On apprend encore. On ne sait pas si cette maladie vous donne une immunité à long terme et si les vaccins vont nous protéger à 100%. À chaque étape qu’on franchit, il faut faire un “Risk Analysis”. Où sont les risques ? Où sont les dangers ? Et quelle est la valeur du risque ? Actuellement, on peut dire que le risque est d’un sur dix pour les personnes qui ont déjà été contaminées. Même si le risque est un sur mille, il faut toujours avoir un plan d’action en permanence pour les pandémies en général. Demain, cela pourrait être une pandémie d’origine chimique ou venant d’éléments radioactifs.

Quelles sont les leçons qu’on peut tirer à ce stade ?
Il faut être toujours prêt et ne pas vivre dans le déni. Il faut faire une analyse de risque à chaque fois qu’une épidémie ou une calamité se profile. Il faut être prêt avec un plan d’action et des effectifs. Il faut avoir une main-d’œuvre formée en permanence, un peu comme des pompiers. Il faut traiter les gens qui sont vulnérables et les protéger.

La pandémie a aussi mis en lumière la fracture sociale, n’est-ce pas ?
Elle a fait ressortir l’inégalité sociale qui est connue comme un déterminant. La maladie est un déterminant social, on l’a vu clairement. On doit traiter ce problème non pas d’une façon cosmétique mais de manière sérieuse. Il faut chercher la racine. Une personne qui est pauvre n’a pas accès à une bonne éducation. Il fréquentera une école où les professeurs ne sont pas du même calibre qu’ailleurs. Le niveau de l’éducation n’est pas suffisant, il ne peut pas acquérir les certificats qu’il faudrait avoir. Il n’a pas les points voulus. Il n’arrive pas à trouver un bon emploi. Ce cycle continue. L’éducation reste l’élément principal qui vous aide à avoir un boulot qui permet d’avoir un revenu décent, une maison, etc. En tant que virologue, je ne peux vous dire exactement quel a été l’impact de la pandémie sur cette catégorie de la population mais des amis sociologues vous diront que l’impact est assez sévère. On n’a qu’à voir l’effet de la pandémie sur les petites entreprises ou emplois qui dépendent de l’industrie touristique par exemple.

Peut-on dire qu’on a désormais franchi une nouvelle étape avec l’arrivée de ce premier vaccin ?
C’est une très bonne nouvelle. Je partage la joie des Américains et des Britanniques à la vue du débarquement des premières cargaisons de vaccins. Vous sentez cette solidarité dans la communauté scientifique. Toutefois, il ne faut pas se laisser emporter par la joie au point de croire que c’est déjà la fin de la pandémie. En Occident, il y a encore beaucoup de lacunes et de connaissances que nous n’avons pas. D’abord, le vaccin ne fonctionne pas du jour au lendemain. Il faut en prendre deux doses. Il y a des gens qui ont eu des réactions allergiques. Heureusement, il y aura plusieurs vaccins. On pourra donc choisir selon notre condition médicale. On ne connaît pas non plus la durée de l’immunité. Est-ce qu’on devra se faire vacciner tous les ans ? Est-ce que ce sera à la portée de tout le monde, pour des raisons économiques ?

Il est bon que les grands pays comme la Grande-Bretagne, le Canada et les Etats-Unis aient lancé le vaccin, parce qu’ils vont réduire la source du virus. Mais il y a aussi des gens qui n’acceptent pas le vaccin. Or, pour que les vaccins aient un impact pour prévenir une infection, il faut une immunité collective d’au moins 70% de la communauté. La question est donc de savoir quand est-ce que nous, pays du tiers-monde, aurons le vaccin. Connaissez-vous la vitesse avec laquelle on a développé ces vaccins ? C’est parce que le vaccin concerne des grands marchés en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. On n’en est pas encore arrivé à faire des vaccins contre le paludisme, qui existe pourtant depuis des décennies. C’est parce qu’il n’y a pas un grand marché pour ces vaccins. Les gens qui sont contaminés sont en Afrique ou en Asie, et ne sont pas en mesure de dépenser de grosses sommes pour les vaccins. Il est évident que nous n’aurons pas les vaccins de Pfizer faute de logistique.

Est-ce qu’on devrait déjà faire une commande pour un autre vaccin qui devrait être lancé prochainement ?
On devrait commander, mais Maurice fait partie du Covax, cette alliance de pays et de l’OMS qui garantit la fourniture de 20% de nos besoins en vaccins. Durant la pandémie de H1N1, le vaccin de l’OMS n’est arrivé que lorsqu’on a eu un surplus de vaccins. Lorsqu’il est arrivé à Maurice, les gens ont refusé de le prendre parce que c’était trop tard.

L’opposition parlementaire souhaite que toute la population soit vaccinée. Est-ce réalisable ?
Je n’ai pas entendu ce qu’a dit l’opposition et je ne souhaite pas entrer dans des considérations politiques. Mais parfois, les opinions politiques et apolitiques coïncident. Pour avoir une immunité collective, il faut vacciner au moins 70% de la population. Cela veut dire 700 000 personnes à Maurice. Entre-temps, il faudra protéger les “frontliners”, puis les personnes vulnérables. Et il nous faut un parapluie pour nous protéger. Notre parapluie, c’est nos gestes barrières, le port du masque, la distanciation sociale, le lavage régulier des mains… Tout cela doit devenir une deuxième nature.

Je vous ai parlé des failles qui existent et qui constituent un risque permanent pour la population. Même s’il y a des vaccins, on ne sait si certaines personnes ne continueront pas à transmettre le virus. On sait qu’elles n’auront pas de symptômes, mais on ne sait pas si elles ne sécréteront le virus. On l’apprendra au fur et à mesure. Mais il faudra déjà faire un plan de vaccination. Où seront les centres de vaccination, où seront les seringues ? Qui sont les personnes cibles ? Comment transporter les vaccins dans les centres de vaccination ? Où les vaccins seront-ils conservés ? Faudra-il des chambres froides ? Comment prévenir les éventuels effets secondaires ?

Ce n’est pas lorsqu’une personne aura, par exemple, une paralysie qu’on cherchera comment la traiter. Tout cela doit être pris en compte dans un plan d’action intersectoriel, à l’instar des Etats-Unis. Cela démontre que la volonté politique joue un très grand rôle. En fin compte, on est conditionné par l’influence politique. Il faut également souligner l’importance de la liberté de la presse. C’est grâce à cela que j’ai pu éduquer la population mauricienne et évoquer des idées scientifiques.

Quel message souhaiteriez-vous transmettre en cette période de fin d’année ?
Je souhaite d’abord une bonne année et une bonne santé à tout le monde. Si on a perdu des personnes qu’on aimait, je présente mes sympathies à leurs proches. Je pense aussi aux “frontliners” qui ont travaillé pendant ces périodes difficiles et à leur famille. La prudence reste de mise, même si on obtient les vaccins. Il faut continuer à pratiquer les gestes barrières et éviter les grandes foules. Ecoutez les informations à Maurice et à travers le monde ! Méfiez-vous aussi des “fake news” ! S’il y a un cas positif local, prenez vos précautions !

« Une épidémie est une opportunité de former les jeunes. On leur montre comment faire des investigations, comment poser des questions, comment chercher la réponse et proposer une hypothèse »

« Nous vivons à l’ère de la mondialisation. On peut manger quelque chose à Maurice, être contaminé et arriver le même jour en Angleterre, où on contaminera d’autres personnes »

« Le danger est omniprésent, même si son ampleur n’est pas le même qu’avant. Tant que ce virus sera présent dans le monde, aucun pays ne sera “safe” »

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