Eau Embouteillée : Hausse des ventes jusqu’à 75% en été

  • La saison sèche n’affecte nullement la production
  • Les sources et nappes phréatiques jamais sèches

Pendant la saison estivale, l’eau embouteillée est en grande demande, plus précisément en novembre et décembre. Cette année, les producteurs s’attendent à une demande encore plus importante, d’autant que la Central Water Authority (CWA) a annoncé une saison sèche. Mais comment comptent-ils répondre à la demande si le niveau d’eau dans les sources et les nappes phréatiques est en baisse ? Les compagnies Phoenix Beverages et Vivalo Ltd rassurent que les sources et les nappes phréatiques ne sont jamais sèches.
Chez Vivalo Ltd, le directeur Ramburn Beeknoo est serein.

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« Il y a deux facteurs importants et positifs à retenir de la saison sèche. Primo, il y a une hausse dans les demandes, ce qui signifie que les chiffres d’affaires augmentent. Secundo, la source n’est jamais sèche en raison de sa profondeur », a-t-il dit.

Idem pour la compagnie PhoenixBev, qui confirme une hausse de la vente des bouteilles d’eau pendant la période estivale. « Pour les mois de novembre et décembre, les ventes peuvent augmenter jusqu’à 75%. À PhoenixBev, nous nous préparons chaque année en amont pour répondre à la demande de nos consommateurs.

L’approvisionnement en eau se fait depuis les mois de septembre et octobre et, de ce fait, nous n’avons aucun souci au niveau du forage lors de la saison sèche. Le niveau d’eau est géré quotidiennement par nos équipes de professionnels », explique Gérard Merle, Senior Manager Non-Alcoholic Beverages & Civil Engineering chez PhoenixBev.

Selon ce dernier, l’eau mise en bouteille provient à l’origine d’une nappe phréatique des Plaines-Wilhems. « Nous produisons notre eau Crystal par le processus de l’osmose inversée, un système de filtrage d’eau ultra-performant, et pour ce faire nous nous approvisionnons en eau sur une base régulière. Satisfaire les demandes de notre clientèle reste notre priorité et, de ce fait, toutes les mesures sont prises pour nous assurer que nous n’avons pas à faire face à un problème de manque d’eau. »

Pour sa part, Vivalo Ltd pompe son eau d’une nappe phréatique qui se trouve dans l’enceinte de son usine, à Coromandel. « Cette nappe phréatique est très profonde et nous pouvons pomper jusqu’à 10 000 litres d’eau par heure. Cette quantité me suffit pour la production d’une journée. Je pourrai même pomper de l’eau continuellement pendant 24 heures et le niveau ne baissera pas. Cela dit, la saison sèche ne m’affecte pas », soutient Ramburn Beeknoo.

Chez PhoenixBev, on explique que les mois les plus chargés en termes de production d’eau embouteillée sont novembre et décembre. Cependant, avec la nouvelle usine de Nouvelle-France, la compagnie se voit en mesure de satisfaire la demande croissante des consommateurs. « Nous produisons 14 000 bouteilles d’eau par heure par ligne de production. Nous avons deux lignes qui opèrent durant 12 heures, ce qui fait une production moyenne de 168 000 bouteilles d’eau minérale, tous logements confondus. Malgré la hausse en termes de demande en eau de la part des consommateurs lors de cette période, il n’y aura aucun impact sur les prix des bouteilles d’eau minérale, tous logements confondus », a affirmé Gérard Merle.

Ramburn Beeknoo abonde dans le même sens, soutenant que les prix sont fixes mais que les deux prochains mois seront mouvementés. Par ailleurs, le directeur de la compagnie explique que la CWA n’impose aucun règlement en ce qui concerne le pompage d’eau pendant la saison estivale ou sèche. « Comme je l’ai souligné, je ne pompe que 10 000 litres d’eau quotidiennement.

Donc, il n’y a pas de gaspillage. À ce jour, la CWA n’a imposé aucun règlement à ma compagnie. Au contraire, quand il y a un manque d’eau pour la fourniture, la CWA vient prendre de l’eau de notre nappe phréatique. C’est une pratique normale », a expliqué Ramburn Beknoo.

Concernant PhoenixBev, Gérard Merle dira que comme tout opérateur responsable, la compagnie a un protocole à respecter en termes de volume lors de l’extraction d’eau. « Nous avons un permis des autorités que nous respectons scrupuleusement », dit-il.


Dessalement d’eau

Le dessalement de l’eau chez la compagnie PhoenixBev pourrait être envisagé au cas où il faudrait pallier un manque d’eau, mais c’est un processus qui requiert un coût financier assez élevé. « Du côté de PhoenixBev, nous ne considérons pas cette solution puisque toutes les mesures nécessaires sont prises pour l’approvisionnement en eau et pour répondre à la demande de nos consommateurs pendant la période estivale », a précisé Gérard Merle.

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