Un atelier national de deux jours consacré au commerce électronique (e-commerce), organisé conjointement par le ministère des Affaires étrangères et l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), s’est ouvert mardi matin, à Port-Louis. L’objectif était de renforcer la capacité de Maurice à élaborer des politiques nationales et régionales en matière de commerce électronique, à améliorer sa participation aux négociations internationales et à évaluer l’impact des cadres mondiaux régissant le commerce numérique.
Quelque 40 participants issus des institutions publiques, des organismes de régulation et du secteur privé y ont pris part. L’atelier visait à approfondir la compréhension des principales questions liées au commerce électronique actuellement discutées à l’OMC, notamment celles relevant du Work programme on e-commerce et de la Joint Statement Intiative on e-commerce.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement pour préparer le pays à l’économie numérique en pleine évolution et pour permettre de tirer pleinement parti des opportunités offertes par le commerce électronique en faveur d’une croissance inclusive et durable.
Le Junior Minister au ministère des Affaires étrangères, Rajen Narsinghen, a souligné que pour une petite nation insulaire comme Maurice, le renforcement des capacités est essentiel à la croissance économique et à la compétitivité mondiale. Il a évoqué le partenariat de longue date entre Maurice et l’OMC, ainsi que le soutien continu apporté aux pays en développement à travers des programmes de formation et d’assistance technique visant à consolider les cadres commerciaux et numériques mauriciens.
Dans le sillage de la pandémie de Covid-19, le ministre délégué a expliqué qu’elle avait poussé de nombreuses entreprises et consommateurs à se tourner vers les plateformes en ligne, entraînant un changement durable des habitudes. « Cette évolution a favorisé l’émergence de plateformes locales de commerce électronique et incité les petites et moyennes entreprises à recourir aux réseaux sociaux et aux systèmes de paiement numérique pour atteindre leurs clients plus efficacement », dit-il encore.

