Fin de gratuité pour les universitaires à temps partiel : « Tou dimounn pe bizin fer sa sakrifis-la », lance le ministre Damry

La décision prise par le gouvernement de mettre fin à la gratuité des cours à temps partiel dans les universités publiques a été commentée par le Junior minister des Finances Dhaneshwar Damry. Ce samedi 7 juin, une rencontre s’est tenue avec les différents acteurs du secteur privé. Répondant aux interrogations de la presse, le ministre Damry a expliqué : « Tout le monde pe bizin kontribie dan enn fason dan sa bidze-la », en ajoutant « nou’nn fer enn bidze responsab me avek boukou konpasion ek anpati ».

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Poursuivant sur sa lancée, le ministre Damry évoque le cas de l’un de ses proches qui se retrouve dans ce cas de figure : « Tou dimounn pe bizin fer sa sakrifis-la. E li konpran. Parski kan li pe travay, li deza pe tous enn saler. Donk, dan enn fason, sakenn pe kontribie dapre so kapasite ».

Lançant un appel à la population, le Junior minister des Finances explique que tout le monde est impacté. « Nou dan enn sitiasion kot tou lil Moris bizin kontribie kouma enn sel pei, enn sel nasion ». Il fait appel au sens du patriotisme de chacun en affirmant : « Lil Moris bizin nou. Eski kan lil Moris bizin nou, nou pa pou debout pou lil Moris ? »

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Par ailleurs, s’adressant un peu plus tôt aux chefs d’entreprises privées, il a tenu à faire ressortir : « Le pays a besoin de nous. Il nous demande seulement trois ans ». Le ministre Damry a rappelé à plusieurs reprises que Maurice pourrait être pénalisé par Moody’s au cas où les décisions appropriées ne seraient pas prises. « Moody’s va agir si nous ne renversons pas la tendance. Les premiers à être impactés sont ceux qui sont dans les Finances » a-t-il déclaré tout en demandant aux entrepreneurs privés de diversifier leurs investissements à Maurice.

Se montrant rassurant, Dhaneshwar Damy a soutenu : « Nous souhaitons revoir la politique fiscale dans les trois ans qui suivent. On souhaitait tout faire en deux ans. Mais ce serait trop agressif. Nous avons décidé de construire Maurice pour la prochaine génération ».

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