Uniformes scolaires : “petit soulagement” 
pour les commerçants

Les magasins d’uniformes scolaires reprennent vie. Durant le dernier week-end avant la rentrée, ils étaient nombreux à faire leur shopping scolaire dans la capitale.
Soulagés de revoir du monde, les gérants des boutiques notent cependant que les parents dépensent bien moins que d’habitude et que les recettes de vente ne sont plus les mêmes. Week-End était hier matin à Port-Louis pour tâter le pouls de cette rentrée pas du tout comme les autres.

- Publicité -

10h30. Les magasins port-louisiens commencent à ouvrir leurs portes, mais pas tous. Certains ont ouvert depuis tôt le matin, à l’instar des magasins d’uniformes scolaires, dont les magasins Jinchi. Il y a deux semaines, ce magasin spécialisé faisait grise mine, une situation inédite pour les commerçants qui, à cette période de l’année, faisait carton plein avec la vente d’uniformes scolaires et de matériels scolaires, dont cartables, chaussures, trousse, boîtes “ti-fin” etc. « Nous avons commencé à avoir des clients au lendemain de l’annonce de la ministre. Nous sommes soulagés, car avant cela, le magasin était vide », nous dit Sangeeta, une des vendeuses du magasin Jinchi à Port-Louis.

Néanmoins, elle nous explique que les ventes ont beaucoup baissé. « C’est le troisième trimestre et les parents qui viennent nous voir sont surtout ceux qui ont des enfants qui ont un peu pris du poids pendant qu’ils étaient à la maison et qui doivent absolument acheter d’autres uniformes », précise-t-elle. C’est aussi ce que nous dit Ravi Venkatasamy, des magasins Bonkoutir Uniforms, spécialisé en uniformes scolaires ainsi qu’en équipements scolaires depuis 1968, sis à Flacq et à Curepipe.

- Publicité -

« Nous sommes contents de revoir nos clients, c’est un petit soulagement, mais nous constatons que les parents n’achètent pas autant qu’avant. Ils ne prennent par exemple qu’une seule chemise, ou un seul pantalon. Ils ne prennent plus d’uniformes de rechange comme avant », explique Ravi Venkatasamy, qui souligne que c’est pareil du côté des matériels scolaires. “Les parents dépensent bien moins. Ils ont beaucoup réduit leur budget”, dit-il.

- Publicité -
EN CONTINU
éditions numériques