Enquête « de novo » League of Legends I Sanraj Damadarsing : « C’est Nawaz Rawat qui a effacé les images »

Rebondissement dans l’affaire League Of Legends. Le chef de la sécurité du Mauritius Turf Club a changé de version. Si au début, dans la première enquête, il avait dit avoir lui-même effacé les images du 9 au 11 juin 2018, il a changé de version lors de la séance de samedi dernier, qui avait débuté à 9h30. Il a expliqué que c’était Nawaz Rawat qui l’avait fait. Une séance où on a également vu le directeur général de QuantiLAB témoigner. Ce dernier est revenu sur le processus de sampling et de sa procédure.

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Ce qui est sûr, c’est que Sanraj Damadarsing dit le contraire de ce qu’il avait affirmé lors de l’enquête préliminaire initiée par John Zucal. Il avait affirmé qu’il avait regardé les images de la caméra de surveillance des 9, 10 et 11 juin 2018 et n’avait rien trouvé d’alarmant, et les avait ainsi effacées. Pressé de questions par la partie défenderesse, qui est composée de Me Gavin Glover SC et d’Arasen Kallee, qui défend les intérêts de l’entraîneur Chandradutt Daby dans cette affaire, il a avoué que c’était l’ancien Chief Security Officer, Nawaz Rawat, qui avait effacé ces images.

Ce qui est étonnant, dans le sens où ce dernier avait affirmé qu’il n’était pas en poste une semaine plus tôt dans cette même affaire. À notre grand étonnement, l’enquête a par la suite, était poursuivie à huis clos, à la demande de Sanraj Damadarsing. Ce qu’on a pu glaner est que Nawaz Rawat sera appelé à témoigner lors de l’enquête de samedi prochain. Aussi, il nous revient que Sanraj Damadarsing fera appel à un homme de loi pour défendre ses intérêts.

Auparavant, c’est Bertrand Baudot qui avait expliqué que c’était fort probable que le cheval League Of Legends avait été dopé au maximum 48 heures avant le sampling, dû au fort taux d’EPO dans le sang du cheval. QuantiLAB n’étant pas accrédité pour détecter ce produit, il avait par la suite conseillé au Mauritius Turf Club de faire une deuxième prise sanguin du cheval pour l’envoyer et était confiant que produit serait encore détectable.

Pour rappel, ce cas avait éclaté en 2018, lors de tests inopinés hors compétition initiés par le Mauritius Turf Club. De l’EPO, un produit dopant, avait été décelé dans le sang du cheval de Chandradutt Daby, League Of Legends. Si l’enquête initiale avait abouti à une lourde sanction de douze mois à l’entraîneur, le board d’appel avait ordonné une enquête de novo. La semaine prochaine, soit samedi, à 9h30, c’est cette dernière qui se poursuivra.

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