Enseignement supérieur : des examens en face-à-face bientôt

La situation sanitaire à Maurice a provoqué plusieurs réunions à l’UoM s’agissant de l’organisation des examens qui sont prévus très bientôt. En vue de protéger les étudiants, la vaccination se tient sur le campus de l’université de Maurice. Mais cette campagne est contestée par un petit groupe qui préfère la tenue des examens en ligne. Mais pour la direction de l’UoM, la tenue des examens en ligne est impossible.

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« Le sénat a déjà pris la décision que les examens se tiendront en face-à-face. C’est d’ailleurs la meilleure chose à faire si nous voulons préserver la crédibilité de nos examens », a expliqué une source ayant travaillé sur le dossier. D’ailleurs, d’après celle-ci, des étudiants se font vacciner tous les jours et ainsi, se préparent à affronter leurs examens. Même son de cloche venant d’un syndicat à l’UoM. « Il est préférable que les examens se tiennent en face-à-face. C’est la meilleure façon d’évaluer l’étudiant mais aussi cela donne plus de valeur et du sérieux à nos examens. »

Mais cette décision est difficilement acceptable pour le groupe qui milite contre la vaccination. « Nous avons envoyé des courriels, et nous avons aussi mené un sondage et les résultats ont démontré que la majorité des étudiants préfèrent les examens en face-à-face. D’où la raison pour laquelle l’université d’adopter le face-à-face », explique une étudiante qui mène ce combat depuis plus d’un mois.

Elle déplore que l’Union des étudiants n’ait pu convaincre la direction à faire organiser des examens en ligne. Selon la jeune étudiante en deuxième année, le calendrier des examens a déjà été publié et les règlements ont aussi été envoyés aux étudiants. « Nous pensons que l’institution campe sur sa décision. C’est une décision que beaucoup d’étudiants n’acceptent pas. Certains vont pour leur test PCR alors que d’autres acceptent le vaccin car ils n’ont pas le choix », dit-elle.

Cette militante estime que si plus de temps était accordé pour que les opinions des étudiants soient entendues, et si les examens étaient moins rigoureux, plus de travail aurait pu être réalisé par le groupe contestataire. Elle regrette que le groupe n’ait plus trop de temps et dira que jusqu’à maintenant aucune assurance n’a été donnée sur le cluster potentiel.

« C’est triste de voir comment l’institution essaie de créer de la pression au lieu d’offrir des réponses et réassurer. De plus, les étudiants se réuniront sur le campus. Ces étudiants viennent de toutes les régions du pays. Nous espérons que de tels incidents ne se reproduisent pas et que l’UoM accepte sa responsabilité. »

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