Euro: duel séculaire Angleterre-Ecosse, de nouveaux qualifiés en 8es ?

L’Europe trépigne avant le nouveau chapitre de la plus vieille rivalité du monde du football, entre l’Angleterre et l’Ecosse, vendredi (23h) à Londres. Avant ce duel héréditaire, la Slovaquie et la République tchèque ont l’occasion de se qualifier pour les 8es de l’Euro.

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Pour la sélection anglaise, l’une des favorites pour le titre, l’enjeu est d’abord de valider sa place pour la phase à élimination directe, comme l’ont déjà fait l’Italie mercredi, et le lendemain la Belgique, victorieuse 2-1 au Danemark, puis les Pays-Bas, vainqueurs de l’Autriche (2-0).

Tombeurs de la Croatie (1-0) pour leur entrée en lice, les « Three Lions » sont également à une victoire des 8es de finale.

Mais à l’heure d’affronter leur voisin du Nord, ce n’est pas un match comme les autres qui attend les coéquipiers de Marcus Rashford.

Des deux côtés du mur d’Hadrien, la date est cochée depuis des mois par les supporters, impatients de voir ce que réserve ce nouvel épisode d’une rivalité légendaire.

115e Angleterre-Ecosse

L’Angleterre et l’Ecosse vont s’affronter pour la 115e fois, 149 ans après avoir joué à Glasgow, le 30 novembre 1872, le premier match international de l’histoire (0-0).

L’historique penche du côté des Anglais (48 victoires à 41, 25 nuls), qui n’ont plus perdu face aux Ecossais depuis 1999.

Pour la 2e journée du groupe D, les « Three Lions » ont les faveurs des bookmakers, d’autant qu’ils restent sur une performance convaincante à Wembley face à la Croatie, avec un but de Raheem Sterling.

De son côté, l’Ecosse a perdu contre la République tchèque à Glasgow (2-0), pour son grand retour à l’Euro, 25 ans après sa dernière participation.

« Gagner (face aux Tchèques) aurait été la solution de facilité. Ce n’est jamais comme ça que ça se passe avec l’Ecosse. J’espère qu’on le fera à la dure, à l’écossaise », a déclaré le sélectionneur Steve Clarke.

Angleterre ou Ecosse ? Le résultat intéresse aussi la Croatie, mais son défenseur Dejan Lovren a refusé de se prononcer: « Nous ne sommes pas du genre à vouloir dépendre du résultat des autres équipes, sauf si les choses se gâtent pour nous. »

– La Croatie au pied du mur –

La Croatie est déjà au pied du mur, avant d’affronter la République tchèque, à Glasgow.

Dans le scénario d’un succès anglais et d’une défaite face aux Tchèques, qui avaient tenu en échec les Croates à l’Euro-2016 (2-2), les vice-champions du monde en titre diront adieu aux deux premières places.

En face, les coéquipiers de Patrik Schick, auteur d’un somptueux lob de 50 mètres lors de la 1re journée, valideront leur place pour les 8es s’ils s’imposent.

Ce serait la quatrième fois (en 7 participations) que la République tchèque franchit la phase de groupes d’un Euro, depuis la partition de la Tchécoslovaquie en 1992.

La Slovaquie, justement, n’a rien à envier à son voisin.

Victorieuse de la Pologne pour son entrée en lice (2-1), la « Repre » peut également valider son billet pour la suite du tournoi en cas de succès contre la Suède, à Saint-Pétersbourg (15h00, 13h00 GMT).

Un point pourrait même suffire à terme, au jeu du repêchage des quatre meilleurs troisièmes de la phase de groupes.

« Je pense que quatre points suffiront pour se qualifier, comme lors de l’Euro-2016. Mais il ne faut pas penser comme ça. Le plus important, c’est de bien jouer », a rappelé le sélectionneur Stefan Tarkovic.

La Suède espère capitaliser sur son match nul inaugural contre l’Espagne à Séville (0-0) qui a mis en lumière ses qualités en défense, à défaut d’une attaque brillante.

« Ça sera un match différent. On s’attend à avoir plus la balle », a estimé le sélectionneur Janne Andersson. Et désormais, il faudra marquer.

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