Affaire de saisie de drogue à Petit Verger : Laurette en prison 
ou libéré ce lundi ?

« Ai-je bien compris ? Est-ce que le but de la police était de faire traîner l’enquête, les interrogatoires et les débats jusqu’au 21ème jour pour qu’on mette Bruneau en prison ! ». Ce commentaire lu sur les réseaux sociaux en dit long sur la crédulité des Mauriciens à propos de l’enquête policière menée dans le cadre de la saisie de drogue dans la voiture de Bruneau Laurette devant son domicile à Petit Verger, St.Pierre, le 5 novembre dernier.

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Ainsi c’est à la cour de Moka que vendredi dernier, le Police Prosecutor, le chef inspecteur Chandradev Ramanah a insisté pour que l’activiste Bruneau Laurette soit transféré à la prison plutôt qu’en cellule policière puisque le délai légal de 21 jours d’enquête était écoulé. N’était-ce l’objection de Me Shakeel Mohamed, à la motion de la poursuite, représentée par Me Roshan Santokhee, l’objectif légal d’envoyer Laurette croupir derrière les barreaux plutôt qu’en cellule policière aurait été couronné de succès.

En arguant qu’il lui sera difficile de rencontrer son client avant les débats prévus, ce lundi 5 décembre, car les règlements ne l’autorisent pas à rencontrer un client à la prison durant le week-end ou sans une demande faite au préalable 48 heures avant, que Me Mohamed a pu convaincre la magistrate Jade Ngan Chai King de maintenir le status-quo pour que son client Bruno Laurette soit reconduit en cellule plutôt qu’en prison.

Auparavant, Me Roshan Santokhee avait objecté aux points avancés par la défense pour demander la radiation des charges provisoires mais les débats sur cette motion ont été renvoyés au 5 décembre, c’est à dire ce lundi

Partie remise ?

Au final, la magistrate a été plus sensible aux arguments des hommes de lois de la défense et Laurette restera en cellule policière jusqu’à lundi. Me Shakeel Mohamed a alors voulu en savoir plus sur les rapports du Forensic Science Laboratory sur l’ADN et du Scene of Crime Office sur les empreintes. Ils n’étaient pas encore disponibles et personne ne pouvait dire si un Judge’s order pour des relevés téléphoniques avait été émis !

Une fois de plus la police n’a pas produit de vidéos de la perquisition chez Bruneau Laurette, malgré des promesses des enquêteurs à cet effet. A ce chapitre, la défense a fait comprendre que les vidéos de Safe City ne seront plus disponibles, samedi, (hier) et que cela constituait un problème.

Des policiers seront appelés à témoigner lors des débats sur la motion de radiation des charges qui aura lieu demain, lundi quand le sort de Bruneau Laurette d’être incarcéré à la prison ou d’être totalement libéré sera peut-être décidé !

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