Un rebondissement de taille est survenu dans le sillage de l’enquête initiée pour les actes de torture sur des suspects perpétrés par des membres de la CID de Terre-Rouge. L’arsenal illégal retrouvé lors de la perquisition de la CCID à ce poste de police, mercredi, apporte un nouvel aspect à cette enquête.
Désormais, l’enquête menée par l’équipe du DCP Jangi devra déterminer si ces armes proviennent d’achat au marché noir ou si elles sont issues de saisies non-enregistrées par la police.
Rappelons que lors d’une perquisition de la CCID au poste de police de Terre-Rouge, la découverte de plusieurs matraques électriques – armes prohibées sur le territoire mauricien – a été faite. Ces armes illégales, dissimulées dans des endroits différents, ont été retrouvées au premier étage du poste de police.
Cette descente de la police survient dans le cadre de l’enquête initiée pour actes de torture sur des suspects perpétrés par des membres de la CID affectés à ce poste de police.
L’inspecteur Derochoonee et ses hommes, notamment le sergent Reedoye et les constables Gokhool et Purgass, arrêtés pour des actes de torture, devront expliquer à leurs collègues d’où ils détiennent ces armes.
À savoir qu’une des victimes d’actes de torture a déclaré avoir été malmenée au premier étage de ce poste de police.
Selon une source proche du dossier, une nouvelle accusation sous la Fire-Arm Act pourrait être logée contre ces policiers.