L’enquête sur l’abandon d’un nouveau-né devant la chapelle Saint-Joseph à Rose-Hill a connu un dénouement rapide ce week-end. C’est l’exploitation des images de vidéosurveillance qui a permis aux autorités de mettre un visage sur les responsables de cet acte.
Le dénouement de cette affaire, qui a ému la région de Rose-Hill, repose en grande partie sur l’expertise des enquêteurs du Police Main Command and Control Centre. Ces derniers ont passé de longues heures à analyser les enregistrements du réseau de caméras Safe City.
Ce travail de visionnage minutieux a permis de reconstituer, pas à pas, le parcours des suspects. En croisant ces données avec une coordination de terrain efficace menée par les officiers de la Division Criminal Investigation Unit (DCIU) Western, la police a pu identifier formellement une habitante de la NHDC d’Upper Dagotière, âgée de 29 ans.
Le réseau de surveillance n’a pas seulement permis d’identifier la mère. Les images ont également révélé la présence d’une motocyclette sur les lieux au moment des faits, le jeudi 18 décembre. Grâce à cet indice crucial, la police a procédé à l’arrestation du frère de la suspecte, un jeune homme de 19 ans, dont le véhicule a été formellement identifié par le système.
Pour rappel, le nourrisson de sexe féminin avait été découvert par trois religieuses et deux laïcs à l’issue d’une séance de prière. L’enfant, enveloppé dans une couverture, avait été déposé dans un sac isotherme accroché aux grilles de la chapelle.
Lors de son interrogatoire, la mère a admis les faits, expliquant son geste par son incapacité à subvenir aux besoins de l’enfant. Si le bébé est aujourd’hui en sécurité et reçoit des soins à l’hôpital, la mère et son frère devront désormais répondre de leurs actes devant la justice. Ils font l’objet d’une inculpation provisoire pour abandon d’enfant.
