Camp Chapelon : Calvaire pour cette mère (72 ans) et son fils malade battus et extorqués

– Un chef inspecteur de police accusé d’avoir agressé physiquement son père

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Cette retraitée (72 ans) et son fils (41 ans) vivent un véritable calvaire lorsqu’ils reçoivent leur pension. Ils ne parviennent pas à vivre décemment, car trois suspects débarquent chez eux à Camp Chapelon pour prendre leur argent à chaque fin de mois. Cette bande profite de la situation vu les victimes sont sans défense. N’en pouvant plus de cette situation et craignant même pour sa vie à la suite d’intimidations et de menaces, la septuagénaire a alerté la police.

Cette septuagénaire indique qu’à chaque fin de mois, elle reçoit sa pension de retraite alors que son fils est éligible à une pension auprès de la Sécurité sociale. De cet argent, elle doit s’acquitter des factures, acheter nourriture et médicaments, entre autres. En temps normal, elle arrive à faire bouillir la marmite.

Sauf que depuis quelques mois, deux de ses voisins et un troisième individu de Camp-Chaperon, ont commencé à l’extorquer. « Zot dir mwa si mo pa pey zot, zot pou bat mwa ek mo garson », dit-elle. À chaque fin de mois, c’est la même rengaine d’amertume; elle est contrainte de leur remettre des sommes d’argent – entre Rs 3000 et Rs 5000.
Cependant, un jour elle a décidé de leur tenir tête, mais le trio n’a pas hésité à agresser la victime âgée et à donner des coups à son fils malade. Puis, ils ont menacé de tuer son enfant si elle se rendait à la police. Elle a donc gardé le silence pendant plusieurs mois.

Samedi matin, les suspects étaient revenus chez elle et avaient commencé à la frapper sans aucune raison. Puis, ces individus, qui semblent être dépourvus de toute conscience, ont fait main basse sur ses ustensiles de cuisine et ses provisions. La retraitée s’est retrouvée dans une situation difficile car elle n’avait pas grand-chose pour se nourrir.
Le lendemain, elle s’est rendue au poste de police de Pailles pour les dénoncer. Elle a ajouté que les suspects ont pour habitude de prendre des produits à crédit auprès d’un commerçant du coin, et c’est elle qui devait régler la note. La retraitée a déclaré qu’elle en a marre de cette situation, d’où la protection qu’elle a sollicitée.

Pour sa sécurité, la police l’a placé dans un centre médical alors que les enquêteurs comptent aussi alerter d’autres institutions concernées sur ce cas de maltraitance contre une personne âgée. Les suspects seront interpellés sous peu.

Par ailleurs, un retraité (75 ans) de Surinam a porté de graves accusations contre son fils, un chef inspecteur de police. Il avance qu’une dispute a éclaté entre eux dimanche et que le policier l’a agressé physiquement. Même s’il n’a pas subi de blessures, le septuagénaire dit ressentir des douleurs et a souhaité se faire examiner par un médecin.
La police de Souillac enquête.

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