Cité La Cure – Récharge illégale du gaz dans les véhicules : 443 bonbonnes de gaz ménager saisies chez un quinquagénaire

La police est bien décidée à mettre un frein aux activités illégales de recharge de gaz pour les véhicules chez les particuliers. Elle a saisi 443 bonbonnes chez un quinquagénaire à Cité La Cure mercredi. Certains automobilistes préfèrent recourir à ce genre de pratique qui est moins coûteux que le prix pratiqué dans les stations-service. La raison est que le prix de la bonbonne de gaz ménager est partiellement subventionné par l’État.

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La police a appris que bon nombre de bonbonnes ne sont pas retournées auprès des fournisseurs, surtout dans les faubourgs de Port-Louis. Ainsi, une équipe de la Crime Intelligence Unit menée par l’inspecteur Louise, lui-même assisté du sergent Abdul Carim, a débuté une enquête. Mercredi, les policiers ont appris qu’un taxi faisait le plein de son réservoir chez un chauffeur (54 ans) à Jean XXIII, Cité La Cure.

Munie d’un mandat de perquisition, la CIU, assistée de la police d’Abercrombie, l’Emergency Response Service (ERS) et la Divisional Support Unit (DSU), se sont rendus sur place. Ils sont tombés sur un jeune (21 ans) qui a connecté un tuyau entre un compresseur électrique et le réservoir de sa voiture.

Ensuite, à travers une autre prise du compresseur, du gaz liquéfié était pompé d’une bonbonne de gaz ménager. Selon la police, ce processus n’est pas seulement illégal, mais aussi dangereux car il y a un risque d’explosion.

La police a appréhendé le jeune homme qui travaille sur place et le propriétaire du véhicule (55 ans). Entretemps, le responsable du lieu (55 ans) est sorti de la maison où la police l’a informé qu’il sera arrêté pour “Decanting Liquified Petroleum Gas”. Il a répondu, “Mo dakor mo met gaz dan loto dimounn, me mo pa kokin person mwa”. La police a fouillé sa propriété où elle a découvert 443 bonbonnes de gaz ménager de 5 et 12 kg dont certains étaient vides. Elle a aussi réquisitionné trois compresseurs.

Les trois suspects ont été relâchés sur parole après avoir donné leurs versions respectives. L’enquête se déroule sous la supervision du surintendant Banarsee.

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