Deux femmes affirment avoir été violées le week-end dernier à Batimarais et Rose-Belle. Dans le premier cas, la CID de Rivière-des-Anguilles a arrêté un suspect. La victime (36 ans), enseignante de profession, a raconté à la police qu’elle dormait dans sa chambre lorsque, dimanche vers 1h du matin, elle a senti quelqu’un la caresser. Elle s’est réveillée en sursaut et a vu qu’un homme se trouvait dans son lit.
Le suspect aurait alors placé un couteau sous la gorge de la jeune femme et lui aurait lancé : « Si to kriye, mo koup to likou ! » Après quoi son présumé agresseur l’aurait violée. L’enseignante avance qu’elle ne pouvait « ni bouger, ni crier », au risque de se faire tuer. Elle aurait même supplié le suspect d’arrêter, car souffrant aux parties intimes. En vain, dit-elle. Aussitôt ses pulsions assouvies, l’inconnu a pris la fuite.
L’enseignante a ensuite alerté ses proches et la police. Les enquêteurs ont enregistré sa version avant de lui demander de leur remettre les vêtements qu’elle portait en vue d’une analyse. Après quoi la victime présumée a été conduite dans un centre de santé pour un bilan médical. Un médecin de la police avait prévu de l’examiner.
Dans le même temps, une équipe d’enquêteurs, menée par l’ASP Callychurn et le sergent Vydelingum, a examiné les caméras de surveillance de la région, permettant de remarquer qu’un maçon (18 ans) résidant la NHDC de Batimarais rôdait près de la maison de la victime.
Le jeune homme a été arrêté et, sur les instructions du surintendant Surnam, a été placé en détention. La CID de Rivière-des-Anguilles recueillera un échantillon de son ADN à des fins d’analyse. Le second cas a été rapporté au poste de police de Rose-Belle dimanche par une serveuse (21 ans) de Bois-Marchand. Elle explique ainsi que, la veille, elle s’était rendue avec sa sœur à une fête organisée chez un dénommé Momo, à Cité EDC, Rose-Belle. Après avoir consommé de l’alcool, elle dit ne pas s’être sentie bien. Elle se serait ainsi rendue dans une chambre pour s’y allonger.
Mais aux petites heures du matin, elle dit avoir senti « quelque chose » dans ses parties intimes. C’est alors qu’elle a vu un « ami », résidant Rose-Belle, sur le lit à côté d’elle. L’homme avait son short baissé et ne portait aucun sous-vêtement. La serveuse était à moitié nue. Et ce n’est pas tout, dit-elle, puisqu’elle a été surprise de voir deux autres hommes dormant dans le même lit. La victime s’est aussitôt rhabillée et s’est rendue dans la pièce voisine afin d’y chercher de l’aide. Le petit ami de sa sœur est alors entré dans la chambre où elle dormait pour demander des explications aux trois hommes.
Étant encore sous l’influence des substances ingurgitées, la serveuse est repartie dans une autre pièce pour se reposer. Ce n’est qu’en fin de journée dimanche qu’elle s’est rendue à la police, disant avoir été violée. La jeune femme a souhaité une assistance médicale. Elle est en observation à l’hôpital Nehru, à Rose-Belle. Des éléments du Scene of Crime Office se sont rendus sur les lieux des faits présumés pour y effectuer des prélèvements. La police est sur les traces des suspects.
