Enquête judiciaire : le mystère du sac à dos de la victime Kaya Kistnen

  • Des avertissements en série à des policiers engagés dans l’enquête

Les sergents Mosafeer et Mungur ont écopé d’avertissements de la magistrate Vidya Mungroo-Jugurnauth, tout comme le Dr Sunnassee, pour avoir induit en erreur la Cour. Il est reproché aux policiers de n’avoir pas été clairs sur ce qui est advenu du sac à dos de Soopramanien Kistnen. Cet Exhibit est visible dans les photos prises sur les lieux du crime. L’assistant surintendant de police Vikash Seebaruth de la Major Crime Investigation Team (MCIT) devait déclarer en Cour qu’il n’y avait aucune entrée au poste de police ou au CID de Moka faisant mention du sac à dos, ou encore dans le registre des pièces a convictions.

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L’ASP Seebaruth a confirmé qu’aucun sac à dos n’a été sécurisé par la police. Le sergent Mosafeer, qui fut le premier policier sur les lieux, le 18 octobre 2020, a confirmé formellement qu’il y avait bien un sac à dos sur place, partiellement brulé mais qui tombait en morceaux en raison de la chaleur. Il a ajouté que le contenu du sac avait été sécurisé par le sergent Mungur.

La magistrate devait alors le rappeler à l’ordre, rappelant que dans sa précédente audition en Cour, il avait expliqué que le sac à dos avait bien été sécurisé par un constable. Il devait alors répondre qu’il n’était pas présent lorsque le sac a été sécurisé, cherchant d’autres pièces à conviction. Par ailleurs, le sergent Mosafeer a soutenu avoir fait une erreur en indiquant lors de sa précédente audition que la dépouille avait été transférée à l’hôpital Victoria, affirmant que le corps se trouvait à l’hôpital Jeetoo.

Le sergent Mungur de la Scene of Crime Office (SOCO), a fait comprendre au tribunal avoir sécurisé ce qui restait d’un sac à dos et de l’avoir envoyé au FSL pour des examens. Toutefois, Me Neerooa devait lui faire part du fait que le rapport FSL ne faisait aucunement mention des restes d’un sac.

Le sergent Mungur a indiqué que le sac se trouvait sous la victime et qu’il fallait déplacer le corps pour l’apercevoir, contrairement à ce qu’ont déclaré ses collègues comme quoi le sac se trouvait à côté de la victime. La magistrate devait l’avertir de l’éventualité d’un faux serment en cour, du fait que lors d’une précédente audience, il avait indiqué avoir sécurisé uniquement une boîte d’allumettes. Le sergent a ajouté qu’il avait sécurisé la boite d’allumettes le 19 octobre 2020, et qu’il ne se souvenait pas de la question qui lui a été posée la dernière fois.

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