Escroquerie alléguée : « Pression » d’un sergent contre un entrepreneur

Un entrepreneur (23 ans) a allégué qu’un sergent de police a fait pression sur lui pour qu’il retire sa plainte. Il avait installé une marquise à la demande d’un habitant (32 ans), qui ne l’aurait pas payé.

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Le jeune entrepreneur avait logé une déposition à la police le 19 septembre. Or, il dit avoir appris récemment que la police le recherchait pour qu’il retire sa plainte. Cependant, il indique avoir préféré ne pas prendre en compte cela en l’absence d’une confirmation de la police elle-même.

Lundi matin, il a aperçu le suspect de 32 ans travaillant sur un camion à Fond du Sac. L’entrepreneur a appelé un Field Intelligence Officer pour lui filer le renseignement. L’équipe du sergent Arnasala s’est rendue sur place où elle a arrêté le trentenaire. Ce dernier aurait alors déclaré : « Mo rekonet mo pa ankor pey sa misie la. » Les FIO l’ont remis à la police de Goodlands. Entretemps, le plaignant s’est lui aussi rendu au poste de police pour une identification.

Auparavant, il avait reçu trois appels sur son cellulaire du numéro du poste de police de Goodlands où un homme se présentant comme un sergent lui a demandé de retirer sa plainte. Mais, le jeune homme a refusé. Après avoir identifié le suspect, il a été appelé à donner une « further statement ». L’entrepreneur a déclaré que c’est le sergent qui l’avait appelé qui a écrit sa déposition. En lisant le contenu, il a noté que le policier a écrit qu’il a disculpé le trentenaire et que ce serait ses employés qui ne lui ont pas remis son argent en commettant un vol. Le plaignant était choqué que le policier ait écrit ce qu’il estime être des « inexactitudes » et il a refusé de signer cette déposition. Le sergent lui a alors lancé : « Si pa pou signe, rann enn servis ale depi la. »

Pour sa part, le suspect a été libéré sur parole après son arrestation. Face à cette situation, l’entrepreneur s’est rendu au quartier général de la Northern Division à Piton où il a porté plainte contre le sergent. Et d’ajouter qu’il compte s’entretenir avec un avocat pour décider de la marche à suivre.

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