Incendie – Au Fon Sing Building : Le bureau des Archives nationales épargné de justesse

Grâce à l’intervention rapide des pompiers, le bureau des Archives nationales, qui renferme des journaux et documents datant de l’époque coloniale, a été épargné de l’incendie qui a éclaté au premier étage du Fon Sing Building à la mi-journée hier. « Trwa biro a kote inn andomage avek bann papie, karton ki brile. National Library pa afekte ditou ! » a déclaré le Divisional Fire Officer Ramdhean. Pourtant, l’incendie s’est déclaré à l’Athena Business School, au premier étage du bâtiment, alors que le bureau des Archives, lui, se trouve juste à côté ainsi qu’au deuxième étage.

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Selon nos renseignements, la priorité des pompiers était de sécuriser le bureau de la Bibliothèque nationale, une équipe s’affairant à l’intérieur pendant que d’autres tentaient de maîtriser l’incendie à l’Athena Business School. Finalement, les précieux documents ont été sauvés de la « catastrophe ». À noter qu’en raison de l’épaisse fumée noire qui émanait du bâtiment au plus fort de l’incendie, les officiers de la National Library ont dû faire un exercice de « ventilation » en ouvrant les fenêtres. « Si sa bann dokiman-la ti brile, pa ti pou regagn ankor. Se enn patrimwan de nou listwar ki ti pou ale », nous a confié un officier de la Bibliothèque nationale. Et de rappeler par la même occasion qu’il serait « grand temps pour les autorités de songer à informatiser tous les documents se trouvant sur place pour les générations à venir ».

L’incendie a malgré tout endommagé des bureaux au premier étage, et appartenant à l’Athena Business School. Les responsables doivent désormais dresser un inventaire des dommages avant de pouvoir chiffrer les dégâts. Cet exercice n’a pu se faire correctement hier, car les pompiers, le Scene of Crime Office et une équipe du Central Electricity Board devaient effectuer une inspection afin de tenter de déterminer les circonstances de cet incendie. À ce stade, c’est la thèse d’un court-circuit qui est privilégiée.

« Ponpie inn resevwar enn lapel a 12h05 ki ena insandi dan batiman Fon Sing. Osito nou ariv sur lelie, nou fer enn konsta. Ti ena dife dan first floor batiman. Nou deploy nou bann resours. Plizir biro inn pan dife. Nou evakye tou okipan lor Assembly Point kom prekonize par Fire Certificate », explique le Divisional Fire Officer Ramdhean. Dans un premier temps, les soldats du feu ont ainsi brisé un panneau de vitres à l’Athena Business School afin de créer un appel d’air et permettre à la fumée de s’évacuer, avant d’arroser les lieux.

« Kouma nou trouv lafime andan, nou inform toutswit ponpie ek bann responsab du batiman pou fer zot kone », avance pour sa part Beejaye Ramchurn, responsable de l’Athena Business School. Et d’ajouter qu’il a demandé à son personnel d’évacuer le bâtiment, de même que les bureaux mitoyens. « Nou fer nou Emergency Procedures dapre ban drill. Pena oken casualty. Nou fini fer enn survey ek bann responsab du batiman. »

À l’annonce de l’éclatement de l’incendie, les différents commerces se trouvant au rez-de-chaussée du Fon Sing Building ont dû baisser leurs volets. Les clients et les personnes travaillant sur place se sont ensuite rassemblés aux rues Edith Cavell et St-Georges, ainsi que dans les ruelles alentours. Les policiers ont ensuite pris place près du bâtiment pour empêcher toute personne non autorisée de s’approcher. Les pompiers et une équipe du CEB sont alors montés au premier étage pour une première inspection.

Cet incendie a attiré la curiosité de nombreux badauds travaillant dans les alentours, venus voir les pompiers à l’œuvre. Comme ils étaient plus d’une centaine, la Special Supporting Unit a été mandée sur place. Dans le même temps, la rue Edith Cavell a été temporairement fermée à la circulation, le temps que les pompiers viennent à bout des flammes. « Nou finn pran 30 minit pou maitriz linsandi. Apre nou bizin fer vantilasion », explique le Divisional Fire Officer Ramdhean. Finalement, l’incendie n’a fait que des dégâts matériels à l’Athena Business School. Aucun blessé n’est à déplorer.

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