Très probablement, après un intermède avec l’audiition de deux autres membres de la défunte Special Striking Team, la Financial Crimes Commission s’apprête à acceuilir l’ancien commissaire de police, Anil Kumar Dip, en tant que Prïme Suspect dans le détournement et le Money Laundering d’au moins Rs 250 millions de Reward Money pour la période couvrant 2022 à 2024.
Entre-temps, le Legal Panel constitué avec Me Ivan Collendavelloo approché selon ses propres fires à la presse, sait pertinemment bien que la défense affchée par celui, qui avait osé défier le Directeur des Poursuites Publiques par rapport à ses prérogatives constitutionnelles, notamment «si mo pa aprouv Reward Money, kisana pou aprouv sa?», ne constitue nullement un blanc-seing “pou pa al dan kaso”.
L’une des premièrs zons d’ombre dans le cas d’Anil Kumar Dip demeure sa décision d’apporter des amendements au Police Standing Order No 132 le 31 décembre 2021 pour ouvrir les Floodgates des abus au titre du Reward Money. Il devra justifier et convaincre du Rationale d’avoir renversé la décision de son prédécesseur, Khemraj Servansingh à ce sujet. D’autant plus que la défunte Independent Commission Against Corruption avait été saisie d’une enquête au sujet de maldonnes. Un véritable boulet difficile à s’en débarrasser. Si Anil Kumar Dip parvient à survivre pénalement à cette épreuve initiale, une autre étape encore plus délicate l’attend de pied ferme. Il sera confronté à deux correspondances adressées de manière confidentielle au Top Management de la State Bank of Mauritius au début d’octobre de l’année dernière en marge des retraits bancaires. Le Top Constitutional Guardian, en l’occurrence le commissaire de police, des dispositions de la Financial Intelligence Anti-Money Laundering Act, surtout au titre de la lutte contre le Money Laundering, enjoignait la State Bank of Mauritius de violer la clause de la Limitation of Cash, soit le maximum e Rs 500 000 en espèces, à la veille des élections générales. Ces correspondances comprenaient les noms de trois officiers de police, devant assurer des retraits d’un montant illicite en vue de “clear the backlog”.
Les transcations bancaires effectuées dans le compte du sergent Yeshdeo Seeboruth, avec Rs 1 million quotidiennement pendant quatorze jours en font foi. Puis, les révélations consignées dans le Hansard se révèlent être aussi accablantes, soit Rs 38 932 450. En amont et aval de l’opération DeepCode, Anil Kumar Dip se retrouve pris en tenailles.
Mais l’ancien commissaire de police n’est pas le seul pris en porte-à-faux dans ce volet de l’enquête sur le Money Laundering. La State Bank of Mauritius, qui fait l’objet d’une double enquête pour des pratiques bancaires interdites, soit le Splitting des opérations et l’infraction à la clause 5 de FIAMLA, imposant le plafond de Rs 500 000, se retrouve passible de sanctions imposées par le Directeur des Poursuites Publiques.
L’enquête de la Banque de Maurice sur la State Bank of Mauritius a atteint un stade avancé même si aucune source n’a voulu s’aventurer pour confimer si un rapport préliminaire aurait déjà été soumis ou si les Findings seront transmis In Confidence dans le respect du secret bancaire à la Financial Crimes Commission pour complémenter le dossier à charge contre l’ancien commissaire de police.
L’ex-CP Dip attendu de pied ferme au QG de la FCC
- Publicité -
EN CONTINU ↻