Meurtre à Chebel : L’épouse et l’ex-concubin déférés aux Assises

Cindy Waheeda Dabysing et Jocelyn Frédérique Caprice ont comparu devant les Assises pour le meurtre de Rakesh Dabysing, commis en janvier 2018. L’épouse répond d’une charge de complicité pour tuer son mari alors que Jocelyn Frédérique Caprice, son concubin, est poursuivi pour meurtre. Jocelyn Frédérique Caprice lui avait donné plusieurs coups de sabre, le laissant pour mort sur l’asphalte. Les accusés comptent plaider coupable. Le procès sera appelé le 20 janvier 2021.

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Rakesh Dabysingh, cuisinier de profession, et Jocelyn Caprice étaient à couteaux tirés, car ce dernier, qui était séparé de sa compagne, n’a pas apprécié que celle-ci épouse la victime. Malgré leur séparation, le suspect avait l’habitude d’appeler son ex, tout en menaçant le trentenaire. Ce dernier l’avait dénoncé dans une déposition à la police de Coromandel fin janvier dernier pour infraction à l’Information and Communication Technology Act.

Quelques semaines plus tard, Jocelyn Caprice a été condamné par la justice pour une affaire de vol. Entre-temps, la relation entre Rakesh Dabysingh et l’épouse s’est détériorée. Cette dernière a même déserté le toit conjugal, à Beau-Bassin, pour vivre chez un proche à Chébel. Après sa sortie de prison, le quadragénaire a gardé contact avec son ancienne compagne. Les anciens tourtereaux se sont bien rencontrés pour discuter et Rakesh Dabysingh, qui voulait se réconcilier avec son épouse, est venu la rencontrer à Chébel.
En chemin, il a aperçu son rival qui marchait seul dans la localité. Il a alors compris que cet habitant de Résidence Barkly n’était pas dans la région par hasard. Une dispute a alors éclaté entre les deux hommes et Jocelyn Caprice a sorti un sabre pour assener plusieurs coups à la victime, avant de s’enfuir.

Cette dernière s’est écroulée dans une mare de sang. À son arrestation, Jocelyn Caprice a avoué avoir poignardé la victime lors d’une vive dispute. Rakesh Dabysingh avait consigné deux plaintes à la police de Coromandel contre le suspect, soit l’une pour infraction à l’Information and Communication Technology Act (ICTA) et l’autre pour agression.

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