Meurtre de Harmawati Dhunnoo (80 ans) : Ses proches interrogés par la police

La Major Crime Investigation Team (MCIT) et les unités de la Northern Division ont interrogé plusieurs proches d’Harmawati Dhunnoo (80 ans), tuée chez elle à Valton dans la soirée de samedi à dimanche. Les enquêteurs s’intéressent à une réunion familiale chez l’un des enfants de la victime, samedi soir, pour fêter la nouvelle année étant donné que c’était la dernière fois que l’octogénaire a été aperçue en vie.

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Les personnes interrogées, hier, aux Casernes centrales ont déclaré qu’il n’y avait eu aucun incident lors de cette célébration et que l’octogénaire est rentrée chez elle, accompagnée d’un de ses fils. Le trajet entre la maison d’Harmawati Dhunnoo et celle de sa fille est d’environ 800 mètres. Harmawati Dhunnoo a pris place dans un véhicule. Et elle est arrivée chez elle une vingtaine de minutes plus tard alors que ce trajet en véhicule prend moins de cinq minutes. Ce fils a déclaré à la police qu’Harmawati Dhunnoo s’était rendue dans sa chambre et qu’il ne l’a plus revue jusqu’à la découverte macabre le lendemain. Les proches de la victime ont été autorisés à partir à ce stade de l’enquête.

De son côté, la police a examiné la maison et tente de comprendre comment un ou des intrus ont pu avoir accès à l’étage pour tuer la retraitée. Jusqu’à présent, elle n’a noté aucune trace d’effraction. Néanmoins, les enquêteurs n’écartent pas la possibilité qu’une fenêtre ait été laissée ouverte. Comme la maison ne dispose pas de caméra de surveillance, l’équipe de l’ASP Seebaruth s’est rendue dans le voisinage à la recherche d’images pouvant aider à élucider le crime. En plus, elle a déjà contacté le Command Centre d’Ébène pour visionner les caméras de Safe City à Valton qui fonctionnent normalement. Entre-temps, la police scrute d’autres pistes dont des individus qui ont déjà eu des démêlés avec la police.

Par ailleurs, la police n’écarte pas la possibilité de soumettre certains proches de la victime à un test ADN. Idem pour un suspect interpellé, hier. Ce récidiviste, résidant à Cité La Cure, a appelé le poste de police de Montagne-Longue en disant qu’il connaît l’identité du meurtrier d’Harmawati Dhunnoo. Il n’a pas divulgué son identité. La police a pu retracer son numéro et devait l’appréhender dans l’après-midi.

Lors de son interrogatoire, le récidiviste a dit avoir fait une farce en donnant les noms d’un médecin absent du pays et de son fils mineur. Et d’ajouter que ce dernier ne l’écoute pas et voulait lui faire peur. Cet “habitual criminal” ne s’est pas opposé à ce que la police le soumette à un test ADN. Par la suite, il a été autorisé à rentrer chez lui. L’enquête se poursuit pour faire la lumière sur ce meurtre.

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