Moka – Dans un Wellness Resort : des feuilles suspectes dans le réfrigérateur de deux Nigérians

– Un kilo d’une poudre dans un colis en provenance de Chine et destiné à une double adresse

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La police a saisi une certaine quantité de feuilles séchées dans une station de bien-être (Wellness Resort) de Moka mercredi. La CID de Moka avait reçu des informations concernant deux étrangers, qui disent être ingénieurs. Festus Afeojeifo (36 ans) et son amie, Laura Okon Brownson (30 ans), étaient présents dans leur chambre lorsque l’équipe du Detective Inspector Motee leur a présenté un mandat de perquisition. Les policiers ont alors découvert un sac en plastique noir contenant des feuilles soupçonnées d’être du cannabis dans le réfrigérateur.

Interrogée à ce sujet, la suspecte a expliqué qu’il s’agit de Congo Bololo, des feuilles amères utilisées dans certaines régions du Nigeria, et qui auraient des bienfaits pour la santé. Elle a ajouté qu’elle n’a pas été inquiétée à l’aéroport international SSR, alors que les feuilles se trouvaient dans ses bagages. Laura Okon Brownson avance qu’elle avait l’intention d’utiliser ces feuilles pour faire de la soupe. Néanmoins, ses explications n’étant pas jugées satisfaisantes, les deux Nigérians ont été conduits au bureau de la CID de Moka, où ils ont maintenu leur version des faits.

La police leur a fait comprendre qu’ils étaient en état d’arrestation, mais qu’ils seront libérés sur parole. Les feuilles mystérieuses saisies seront envoyées au Forensic Science Laboratory (FSL) pour analyse. Les enquêteurs souhaitent savoir si ce produit a des effets hallucinogènes ou s’il s’agit de cannabis.

Si les feuilles en question ne tombent pas sous la Dangerous Drugs Act, la police contactera alors le département sanitaire du ministère de la Santé pour connaître la marche à suivre, car les deux ressortissants étrangers auraient dû obtenir un document de cet organisme pour autoriser l’entrée de ce produit sur notre territoire. L’enquête se poursuit sous la supervision de l’ASP Jheengut.

Par ailleurs, l’ADSU a annulé une opération de Control Delivery cette semaine après la saisie de plus d’un kilo d’une poudre soupçonnée être de la drogue synthétique. Le colis était arrivé à Maurice le 29 février en provenance de Chine, après avoir transité par la France. Il était censé contenir de l‘Argireline, une substance chimique.

Le paquet se trouvait au bureau de PATS à Plaine-Magnien, où la Customs Anti-Narcotics Section l’a récupéré à des fins de vérifications. Les officiers ont estimé qu’il pourrait s’agir de drogue et devaient référer le cas à la police.

Le paquet portait une adresse prêtant à confusion, car mentionnant à la fois Valetta et Vacoas, soit deux endroits différents. Y étaient en outre inscrits le nom d’un homme et un numéro de téléphone mauricien. Après plus d’un mois, personne n’a réclamé le paquet. Raison pour laquelle l’opération de Control Delivery a été annulée. La police, qui a ouvert une enquête, compte solliciter un Judge’s Order pour savoir sous quel nom le numéro de téléphone est enregistré.

C’est le deuxième colis en provenance de Chine saisi par la CANS ces derniers jours après la saisie de 1,02 kg de drogue synthétique, d’une valeur marchande de Rs 15,3 millions. Ce dernier était adressé à une compagnie à Ébène et portait un numéro de téléphone fixe sur le colis, qui devait contenir des produits cosmétiques. Or, personne au sein de cette entreprise n’avait passé commande en Chine. Dans les deux cas, il n’y a eu aucune arrestation.

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