Bruneau Laurette est renvoyé en détention provisoire à Alcatraz, ce lundi 12 décembre. Les débats sur sa motion de remise en liberté ont été renvoyés au 9 janvier 2023. Une demande faite par ses avocats afin de laisser plus de temps à l’enquête de police.
En effet, Bruneau Laurette a donné son consentement aux limiers de la Major Crime Investigation Team (MCIT) d’accéder à ses équipements électroniques, notamment ses téléphones portables et ses ordinateurs portables. Un exercice qui selon son avocat, Me Rouben Mooroongapillay, devrait durer plusieurs jours.
Dans un statement ce matin, l’activiste a réitéré sa requête à la magistrate Jade Ngan Chai King d’être placé sous surveillance caméra 24/7, car ce dernier dit craindre pour sa sécurité.
« Je suis une personne qui amène un combat pour la société mauricienne et j’ai envie de prouver mon innocence. J’ai donné mon consentement afin d’examiner d’accéder à ses équipements électroniques et mes comptes bancaires afin de démontrer que je n’ai rien à faire avec des activités illégales. J’ai le devoir de rétablir mon nom et ma réputation. Durant deux ans, j’ai dénoncé des maldonnes au niveau de la police. D’ailleurs, je compte porter plainte à l’Independent Police Complaints Commission (IPCC) pour vol et de drug planting orchestré par Special Striking Team. J’aurai donc besoin d’avoir accès à mes avocats afin de rédiger ses plaintes. Lorsque se sera fait, je demande d’avoir une protection de la cour pour ma sécurité et ceux de mes proches », a déclaré l’activiste.
Bruneau Laurette devra se rendre, ce vendredi 16 décembre, en cour de Moka pour les débats sur la motion visant à rayer les trois accusations provisoires, soit le trafic de drogue, blanchiment d’argent et possession d’armes à feu.