Naufrage du MV Wakashio : Nouvelle plainte à la police pour une quête de la vérité

L’activiste Bruneau  Laurette et membre de One Moris maintient la pression sur le gouvernement 

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Trois ans après le naufrage du MV Wakashio, engendrant des conséquences majeures sur l’écosystème de notre lagon, l’activiste et membre de “One Moris”, Bruneau Laurette continue son combat pour une quête de vérité et de justice. Il a annoncé en fin de semaine avoir déposé une nouvelle plainte au poste de police de Pope Hennessy….contre les décideurs majeurs du gouvernement sur la question notamment en s’appuyant sur le rapport d’enquête de l’Autorité Maritime de Panama, publié en juillet de cette année mettant en lumière la lenteur des réponses des autorités et leur manque de professionnalisme dans la gestion de la crise, notamment en ce qui concerne la prévention d’une marée noire malgré l’existence d’un plan de contingence pour les déversements d’huile au port.

Dans le viseur de l’activiste, il y a bien évidemment  le Premier ministre Pravind Jugnauth, le Deputy Prime Minister Steven Obeegadoo, et les ministres Kavy Ramano, Sudheer Maudhoo et Anwar Husnoo mais aussi les membres du crisis committee, chargé de coordonner la réponse à la catastrophe du MV Wakashio. Il reproche à toutes ces personnalités, y compris à Ken Arian, membre du comité de crise, d’avoir “conspiré pour détruire des preuves cruciales de cette catastrophe environnementale.” Il soutient que faire couler le MV Wakashio était illégal, car aucune enquête n’avait été initiée à ce stade-là. De même, Bruneau Laurette avait aussi porté plainte au Central Criminal Investigation Department (CCID) en lien avec cette affaire.

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L’activiste insiste sur le fait qu’il y a eu des événements suspects à bord du navire pendant la nuit du 15 au 16 août 2020, comprenant de 8 à 10 détonations, ce qui renforce sa conviction que des individus “malintentionnés” ont sciemment causé le naufrage du navire. Il évoque également l’utilisation probable de technologies telles que le Multibeam et des hydrographes par le ministère des Terres et du Logement pour mesurer la profondeur de l’eau, ce qui aurait, selon lui, contribué à la mort d’environ cinquante dauphins.

Manque de professionnalisme

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Il est avis que ces actions étaient illégales, d’autant plus qu’à ce stade, aucune enquête n’avait encore été lancée pour éclaircir les circonstances du naufrage.

Bruno Laurette dont la proximité avec Sherry Singh est de notoriété publique s’interroge aussi sur la justice, se demandant si la police ne s’attaque qu’aux opposants politiques, laissant les membres du gouvernement impunis, même en présence de Prima Facie case. Faisant référence aux Panama reports, qui soulignent la lenteur des réponses, le manque de professionnalisme et l’insuffisance des équipements pour prévenir une marée noire, Bruneau Laurette est convaincu que la réaction des autorités à la catastrophe relève de l’incompétence mais aussi une volonté manifeste de faire que la vérité soit enfouie à jamais!

 

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