« Nou santi nou kouma dan enn dezer » : la détresse des familles après le feu de Cité Longères

« Mo latet vid kot mo ete la. Nou santi nou kouma dan ene dezer ». Johanne, une habitante de Cité Longères, est perdue depuis l’incendie qui a ravagé ce bloc de Baie-du-Tombeau, le mercredi 20 novembre.

- Publicité -

Comme elle, plusieurs habitants de Cité Longères ont vécu un véritable drame ce matin. « Nou pa kone ki nou pou fer, kot nou pou reste », lance-t-elle.

Hommes, femmes et enfants, se sont démenés pour tenter de sauvegarder aussi rapidement que possible leurs effets personnels de leurs maisons, en proie aux flammes.

- Publicité -
Les biens des sinistrés ont été entassés en pleine rue.

Les habitants ont enlevé, en priorité, les bonbonnes de gaz des maisons en feu pour les mettre à l’abri. Ils ont par la suite tenter de sauver ce qui pouvait l’être, comme des matelas, des vêtements, de la nourriture ou encore de appareils électroniques.

- Advertisement -

Au total, 24 maisons ont été touchées par les flammes. Isabelle Azie, résidente de Cité Longères, explique que les habitants ont attendu plus d’une heure l’arrivée des pompiers. « Ce n’est pas évident… 24 maisons ont brulé ».

Les sapeurs pompiers, aidés par des ouvriers étrangers ainsi que des résidents de la localité, étaient à pied d’œuvre pour circonscrire le feu.

Selon le Chief Fire Officer Dorasamy Ayacouty, le feu s’est propagé relativement vite, les maisons étant collées l’une à l’autre.

Le Chief Fire Officer concède que les pompiers ont rencontré un problème de fourniture d’eau. « Les hydrants étaient à sec dans les environs », explique-t-il.

Le feu a finalement pu être maitriser aux alentours de 11h. Selon la police, il n’y a eu aucun blessé ou de mort enregistré.

Certaines familles ont tout perdu

Pour l’heure, les familles affectées par l’incendie ont été placées dans le centre communautaire de la région.

- Publicité -
EN CONTINU
éditions numériques