Avec les derniers développements dans l’opération d-DeepCode, soit l’arrestation du surintendant de police Ashik Jagai, les victimes de Drug Planting, notamment Bruneau Laurette, le chanteur Raquel Jolicoeur, Akil Bissessur ou Ivann Bibi, sont montés en première ligne pour réitérer leurs dénonciations et accusations.
C’était jeudi dans l’enceinte de la New Court House. Certes, ces cas sont les plus flagrants de la série de la Police Headquarters Special Striking Team sous la supervision directe de l’ancien commissaire de police, Anil Kumar Dip.
Mais il y a d’autres cas, probablement anonymes, dont les séquelles sont encore vives. De son côté, le groupe Le Mauricien est en mesure d’affirmer que le vendredi 4 octobre 2024 entre 4 h 30 et 5 h du matin, soit le jour, où était intervenue la dissolution de l’Assemblée nationale pour les élections générales du 10 novembre, s’est déroulée une ultime tentative de Drug Planting.
Cette opération a mal tourné car celui, qui devait exécuter cette mission, a été pris au dépourvu et n’avait eu d’autre choix que d’abandonner le sac, contenant de la drogue d’une valeur de Rs1,6 million – ce chiffre faisant parti de l’OB ouvert à cet effet – devant la sortie de secours des locaux de Le Mauricien. La photo publiée ci-contre a été prise peu avant l’arrivée de la police, qui avait été informée de cet incident. 
Mais à ce jour, aucun de ceux présents à la rue Saint-Georges aux petites heures du matin du 4 octobre, n’a été contacté. Pourtant, des sources dignes de foi avaient indiqué que les caméras du Safe City Network avaient enregistré les mouvements de ce suspect depuis l’hôpital Jeetoo. Ce que l’on peut déduite que ce fut un coup de Drug Planting raté de la Special Striking Team le jour de la dissolution de l’Assemblée nationale.
