Rivière-du-Rempart – Trois hommes arrêtés : Le frère d’un ex-ministre agressé pour un chien écrasé

Le frère d’un ancien ministre se remet lentement après avoir été agressé avec une barre de fer dans son supermarché, à Rivière-du-Rempart, le 14 août dernier. Les Field Intelligence Officers (FIO), menés par le sergent Forod, ont arrêté trois frères, âgés de 18, 21 et 23 ans, qui sont passés aux aveux. Ils ont été inculpés sous une accusation provisoire de “assault with premeditation” au tribunal de Rivière-du-Rempart mardi.

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À l’origine de l’agression : la mort d’un chien appartenant aux suspects, tué sur le coup après avoir été percuté par un 4×4 blanc non loin du supermarché du frère de l’ex-ministre. Soupçonnant que le coupable se trouvait à l’intérieur, les trois hommes se sont alors mis à lancer des jurons à haute voix. « Kot sofer 4×4 blan-la ? » ne cessaient-ils de demander, devant des clients et des caissières apeurés.

Le frère de l’ancien ministre est alors sorti de son bureau pour s’enquérir de la situation, ne comprenant pas de quoi il s’agissait, ni même de quel véhicule les trois frères parlaient. Les suspects ont cependant menacé toutes les personnes présentes à ce moment précis, lançant : « Nou pou touye, nou pou ale azordi la ! » Après quoi le propriétaire du supermarché leur a demandé de sortir, mais a reçu une gifle en guise de réponse. Le ton est ensuite monté à nouveau d’un cran lorsqu’il a demandé aux trois hommes les raisons de son agression. L’un des suspects est alors sorti avant de revenir avec une barre de fer, dont il s’est ensuite servi pour agresser la victime à la tête.

Le propriétaire des lieux s’est écroulé en sang dans le supermarché. Et pendant que les trois hommes insultaient l’assistance, des employés ont pu tirer la victime dans son bureau, où ils l’ont ensuite enfermé pour sa propre sécurité. La police est arrivée peu après, mais les malfrats avaient déjà pris la poudre d’escampette. La victime, elle, s’est rendu à l’hôpital Bruno Cheong, à Flacq, pour les premiers soins. L’enquête a été placée sous la supervision du surintendant Mussafeer.

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