Smart City de Roches Noires : Opposition formelle du 
Collectif mauricien

Le Collectif mauricien pour Roches Noires, constitué des groupes Eclosia, IBL, Scott et Currimjee, et désormais enregistré comme une société, a soumis lui aussi ses Public Comments sur le rapport EIA du groupe d’investisseurs français PR Capital dans l’affaire de la Smart City de Roches Noires. Il a ainsi confié au cabinet d’avocats ENSafrica Mauritius la rédaction et la soumission de ses commentaires. Avec ce nouveau move, le Collectif s’oppose de façon formelle à la délivrance d’un permis EIA à cette entité. À savoir que Platform Lanvironnman Moris avec Protégeons l’écosystème de Roches Noires ont eux aussi soumis leurs commentaires, d’une centaine de pages, avant la date butoir pour les soumissions.

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Le Collectif mauricien pour Roches Noires, constitué des groupes Eclosia, IBL, Scott et Currimjee, et désormais enregistré comme une société, a soumis lui aussi ses Public Comments sur le rapport EIA du groupe d’investisseurs français PR Capital dans l’affaire de la Smart City de Roches Noires. Il a ainsi confié au cabinet d’avocats ENSafrica Mauritius la rédaction et la soumission de ses commentaires. Avec ce nouveau move, le Collectif s’oppose de façon formelle à la délivrance d’un permis EIA à cette entité. À savoir que Platform Lanvironnman Moris avec Protégeons l’écosystème de Roches Noires ont eux aussi soumis leurs commentaires, d’une centaine de pages, avant la date butoir pour les soumissions.
Dans un communiqué officiel, le collectif précise avoir soumis un document d’une dizaine de pages contenant l’analyse technique faite par Jean-Baptiste Routier et l’équipe de The Green Hub Consulting, du Rapport d’évaluation environnementale déposé par PR Capital. Comptant plus de 20 ans d’expérience internationale dans la gestion des ressources naturelles, le changement climatique et la finance durable, Jean-Baptiste Routier est un expert en environnement et est l’un des conseillers du Collectif dans le cadre de son projet de création d’un parc naturel.
Le Collectif « démontre que le rapport réalisé par Arup pour PR Capital contient des lacunes et ne satisfait pas aux exigences d’un rapport EIA tel que stipulé dans la loi. Il manque, dans cette étude, un compte-rendu complet des effets directs ou indirects que le projet est susceptible d’avoir sur l’environnement ; des données précises sur les effets du changement climatique sur la zone hautement sensible considérée pour ce projet ; et les mesures que PR Capital se propose de prendre pour prévenir ou atténuer l’impact des activités qui y seront liées. »
Par ailleurs, le Collectif soutient que « ce projet de PR Capital conduira à la perte irréversible de ce paysage naturel, unique par sa proximité avec le lagon, ses zones humides, son barachois, ses grottes souterraines et ses diverses poches de vie sauvage […] Le document du Collectif souligne à quel point Maurice est exposée, comme de nombreuses îles, aux risques liés au changement climatique, une dimension négligée par le rapport Arup. » Socieux du sort de cette zone sensible, le Collectif lance un appel aux autorités, qui ont désormais la tâche de trancher. « En approuvant un tel projet qui ne comporte pas de mesures d’adaptation, le gouvernement risque de compromettre ses chances d’obtenir des fonds de partenaires internationaux pour l’adaptation du pays au changement climatique et la réalisation de ses objectifs plus larges en matière de résilience climatique. »Pour rappel, depuis presque deux ans, 358 hectares de terres intéressent, avec d’un côté un projet de Smart City promu par le groupe d’investisseurs français PR Capital et de l’autre un projet de parc naturel récemment en début d’années par un consortium de conglomérats mauriciens. Face à la levée de boucliers de plusieurs collectifs écocitoyens, le groupe PR Capital avait fait un rétropédalage, et les autorités avaient « set aside » le projet. Ce fut toutefois de courte durée, car PR Capital a soumis il y a un mois son rapport EIA, ce qui prouve qu’il ne lâche pas l’affaire. Pendant ce temps-là, le projet de parc naturel pour Roches Noires a lui fait bonne impression sur les collectifs citoyens et sur les banques BPCE et ABSA, qui détiennent les actifs de ce site, qui « ont également reconnu l’intérêt d’une telle démarche », souligne le communiqué du Collectif mauricien pour Roches Noires.
Affaire à suivre.

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