St Louis Gate : Attachment Order sur les biens de Bertrand Lagesse et ses proches

L’Independent Commission Against Corruption (ICAC) aborde cette semaine un nouveau volet dans le cadre de l’enquête sur la Saint-Louis Saga et la bombe à retardement de Rs 700 millions, notamment avec un Attachment Order servi sur l’un des protagonistes clé de cette Political Probe, Bertrand Lagesse, le directeur d’AMB Consulting, et aussi deux de ses proches. Selon des derniers recoupements, cette demande de la commission anti-corruption a été logée en Cour suprême il y a deux semaines et a finalement obtenu l’aval de la juge Jane Lau Yuk Poon.

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Cette démarche intervient à la lumière des nouvelles informations recueillies, notamment suite à un récent déplacement d’officiels de l’ICAC au Danemark. Ainsi, « l’ICAC serait actuellement en présence de preuves confirmant que Bertrand Lagesse a obtenu des sommes d’argent de la firme danoise Burmeister & Wain Scandinavian Contractor ». De ce fait , l’ICAC a ainsi obtenu le gel des biens et des avoirs de Bertrand Lagesse, mais aussi de ses comptes bancaires et de ses investissements non-bancaires. Cet Attachment Order vise aussi deux proches de Bertrand Lagesse, lesquels seraient aussi des partenaires d’affaires du patron d’AMB Consulting, firme qui aurait travaillé avec le tandem BWSC-Pad & Co pendant des années, soit avant même la fameuse allocation controversée du contrat du St-Louis Redevelopment Project.

L’ICAC a ainsi procédé au gel de tout ce dont disposent Bertrand Lagesse et ses deux proches pour éplucher toutes les transactions de ces dernières années. Pas moins de 15 compagnies sont sujettes à cet Attachment Order de l’ICAC, notamment avec les trois Lagesse s’y trouvant comme actionnaires, dont Bertrand Lagesse lui-même.

L’ICAC ratisserait large au sujet de ce gel des biens et des avoirs du trio, en couvrant aussi leurs biens matériels, dont les voitures, motocyclettes et autres biens immobiliers, dont des terrains appartenant au directeur d’AMB Consulting et ses proches. Cette orientation de l’ICAC émanerait des dessous de l’enquête de la firme légale Poul Schmith, dont ceux indiquant que « BWSC offered and paid one percent of the value of the contract value roughly 1.18 million USD to AMB ». D’autant plus que les éléments recueillis auprès des Danois « strongly support a finding that at least part of the monies were intended to be funnelled through AMB and Pad & Co to various political figures and public officials in Mauritius ».

Des soupçons pèsent sur AMB Consulting, qui aurait « as an agent coordinated the payments of bribes and to funnel these bribes to individuals of influence pursuant to recommendations from Mr Lagesse ».

Affaire à suivre…

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