St-Louis Saga : Le board du CPB dans le viseur de l’ICAC

L’Independent Commission Against Corruption (ICAC) convoquera les membres du board du Central Procurement Board (CPB) pour recueillir leur version sur le St-Louis Gate après les arrestations du Chief Executive Kreetykant Dosieah et d’Amritsingh Rajarai, président du Technical Committee de cet organisme. Ils ont laissé comprendre que c’est le conseil d’administration qui a approuvé l’octroi du contrat de Rs 4,3 Mds en faveur de Burmeister & Wain Scandinavian Contractor (BWSC) pour l’installation de quatre turbines à la centrale St-Louis. « Pa enn sel dimounn ki deside ki sannla pou donn kontra. Se enn desizion kolektif », a affirmé l’un d’eux dans sa défense.

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Comme le board a été cité, une source au Reduit Triangle a confirmé que les enquêteurs recueilleront les versions de ses membres. À ce stade, l’ICAC n’a pu confirmer que les identités d’Amritsingh Rajarai et de Kreetykant Dosieah comme étant ceux qui auraient perçu des pots-de-vin de Rs 2 M et 2,5 M respectivement. Tous deux ont retrouvé la liberté conditionnelle après le paiement d’une caution de Rs 75 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 250 000.

L’équipe de Navin Beekarry s’attaque pour le moment à une série de noms de code concernant les contrats décrochés par PAD & Co Ltd, les enquêteurs tentant en effet de “crack” les informations sur le téléphone cellulaire d’Alain Hao Thyn Voon et le serveur saisi chez PAD & Co Ltd.

Par ailleurs, les enquêteurs étudient un gros dossier sur un contrat alloué par la Mauritius Ports Authority (MPA) à la société de Hao Thyn Voon. Ils reconstituent le puzzle en vérifiant les noms codés et les protagonistes impliqués dans ce contrat. Il n’est pas à écarter que des perquisitions soient menées dans des bureaux de certaines institutions publiques prochainement. Une série d’interpellations devrait s’ensuivre.

Du côté de Reduit Triangle, on confirme que l’ICAC « travaille sur plusieurs aspects à la fois ». Pour le moment, les enquêteurs s’intéressent aux sommes d’argent qu’auraient reçu de hauts fonctionnaires à travers PAD & Co Ltd, alors que l’enquête sur les circonstances de l’allocation du contrat St-Louis serait un autre volet de l’affaire.

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